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Nouakchott: Organisation d’un atelier technique sur l’importance des données géospatiales

Le département de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire a organisé jeudi, un atelier technique sur l’importance des données spatiales pour les exploiter au mieux en faveur du développement durable.

Dans son discours à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Habitat, M. Sidi Ahmed Benane, a souligné l’importance de cet atelier organisé aujourd’hui par le ministère sur les données spatiales désormais indispensables pour parvenir au développement durable.

Il a précisé que la mise en place d’un système de production, de gestion et de mise à jour des données géospatiales est désormais devenu une nécessité pour réaliser tout développement économique et social. C’est ce qu’expriment aujourd’hui les priorités des pays et des institutions responsables des projets de développement, en particulier notre pays, qui connaît actuellement des chantiers ouverts dans divers domaines, en application des engagements de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Le secrétaire général a ajouté que les cartes, les informations géographiques et ce que fournissent les systèmes de données modernes nécessitent un haut niveau de coordination entre les différentes institutions gouvernementales. Il a expliqué que l’une des conditions requises pour établir des projets de développement à l’heure actuelle est la création de données géospatiales fiables et de haute qualité.

C’est dans ce cadre que s’inscrivent les objectifs de cet atelier visant à sensibiliser et à diffuser les données géospatiales, l’Agenda 2030 pour le développement durable adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2015 et l’Agenda 2063, qui a été approuvé par l’Union africaine en janvier 2015.

Pour sa part, M. Ahmed Diah, directeur de la Cartographie et de l’information géographique, a appelé les participants à se concentrer sur les discussions pour sortir au final avec des résultats significatifs de nature à donner un élan pour le développement durable de notre pays.

Dans sa présentation, le lieutenant-colonel Mohamed Ould Isselmou, chef de la cellule de cartographie à l’état-major général des armées, a défini les données spatiales comme des données ayant une localisation spatiale déterminée par des coordonnées à la surface de la terre sans se limiter au type de données, elles peuvent être géographiques, de planification ou d’ingénierie.

Il a ajouté que l’un des types de données de base est l’utilisation des terres, les transports, l’administration, le réseau géodésique, les altitudes, les « données spéciales », (ou supplémentaires), les propriétés, la répartition de la population, les zones inondables, la géologie, les activités économiques.

Parmi les points négatifs dans ce domaine, qui affecteraient la qualité des spécifications techniques des cartes : leur imprécision et le caractère aléatoire des informations, ce qui empêche la prévision des catastrophes et la compréhension des phénomènes naturels et sociaux, et réduisent le profit économique que l’on pourrait tirer des données spatiales ce qui en retour, affecte les ressources et les services. La préparation de données avec des spécifications scientifiques garantit la protection des droits et privilèges, soutient les stratégies et les projets gouvernementaux et permet l’utilisation optimale des ressources humaines au niveau national.

L’ouverture s’est déroulée en présence des secrétaires généraux du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, de la Défense et des Finances, ainsi que d’un certain nombre d’invités des départements concernés. ami