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Nouakchott: Démarrage des travaux d’un atelier sur l’accès à l’assistance judiciaire

Les travaux d’un atelier sur l’accès à l’assistance judiciaire, qui constitue l’un des piliers fondamentaux de la convention internationale des droits de l’enfant et des objectifs de développement durables établis par les Nations Unies, ont débuté mardi à Nouakchott.

L’atelier de deux jours, organisé par le ministère de la justice avec la collaboration de l’UNICEF, réunira des juges, des avocats, des représentants du ministère de l’action sociale, de l’enfance et de la famille et des commissaires de police pour définir les voies d’accès à l’assistance judiciaire approuvée par le ministère au profit des enfants en conflit avec la loi, en particulier ceux des couches défavorisées.

Dans le mot qu’il a prononcé, à cette occasion, le Secrétaire général du ministère de la justice, M. Ahmed Ould Ahmed Aïda, a indiqué que l’assistance judiciaire constitue une garantie des droits des justiciables devant les tribunaux, en particulier des groupes vulnérables, tels que stipulés dans le programme du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a recommandé de sa garantie.

Il a ajouté que le ministère fournit une assistance judiciaire aux différentes étapes du procès ce qui, a-t-dit, a abouti à la signature d’un accord de partenariat avec l’association nationale du barreau en 2021, en vertu duquel l’État garantit la mise à disposition d’avocats pour tous les enfants.

M. Ahmed Ould Ahmed Aïda a précisé que le ministère à travers la direction de la protection judiciaire de l’enfant a mis en place un plan permettant à de nombreuses familles de bénéficier d’une assistance judiciaire pour leurs enfants.

De son côté, la représentante adjointe de l’UNICEF en Mauritanie, Mme Magali Romedenne a affirmé que son organisation agit en appui au gouvernement mauritanien pour s’assurer que la justice répond aux droits fondamentaux des enfants afin que chacun d’entre eux soit en droit de bénéficier d’un accès à une justice équitable et adaptée à ses besoins.

Elle a exprimé sa reconnaissance au gouvernement mauritanien et à la société civile du pays pour les récentes réformes légales et administratives ainsi que pour la mise en place des services de protection afin que tout enfant suspecté, auteur ou victime d’infraction à la loi pénale mauritanienne, puisse accéder à une justice pour mineurs garantissant le respect de leurs droits.

Mme Magali Romedenne a souligné que l’UNICEF ne ménager aucun effort pour accompagner la Mauritanie pour accéder à ses objectifs avant de remercier le gouvernement et l’ensemble des acteurs pour leur engagement à une pleine réalisation des droits de l’enfant dans notre pays.

La cérémonie s’est déroulée en présence du commissaire adjoint aux droits de l’Homme et le bâtonnier de l’ordre des avocats. ami