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Le Président Ghazouani : Un patriote au-dessus des faux alliés

Le mandat du Président Mohamed Ould Ghazouani, amorcé dans la fluidité et cautionné avec ferveur par l’électeur Mauritanien et par le Président sortant à ses heures de lucidité politique, demeure, en toute objectivité, l’une des plus belles périodes de la Mauritanie contemporaine. Une symbiose citoyenne, embellie par l’entente patriotique avec les partis de l’opposition, écoutés et associés aux décisions majeures, demeure, sans aucun doute, le blason exclusif du pouvoir actuel.

A son investiture, Ould Ghazouani s’est vite comporté en rassembleur patient, tantôt tolérant pour donner des concessions et conquérir les cœurs, tantôt ferme pour défendre la souveraineté et rassurer les âmes. Jamais, dans l’histoire démocratique de la Mauritanie, l’opposition n’a été aussi séduite, par la gouvernance limpide, à la logique de l’échange dépassionné et à la souscription au mérite incontestable du régime en place.

Dans ce contexte placide, l’ancien Président, Mohamed Abdel Aziz, nostalgique tenace de la magistrature suprême, vient de sceller, au mépris de l’avenir du pays, un pacte inattendu avec des entités politiques, connues pour leur vision impropice à la cohésion sociale et au devenir concerté de la nation mauritanienne. Pourtant, Ould Abdel Aziz avait cautionné son successeur et avait louangé ses mérites, ses compétences et ses aptitudes à gouverner le pays.

Aujourd’hui, la Mauritanie décolle, propulsée par des projets ambitieux, tous axés sur l’exploitation judicieuse des ressources, les réformes sectorielles multiples et la répartition raisonnée des richesses nationales. L’emblème phare de la gouvernance actuelle demeure, à tous points de vue, une sacralisation rigoureuse de l’intérêt général et une prise en compte, dynamique et prompte, des besoins essentiels des couches démunies.

Dans les contextes jumelés du covid-19, de guerre d’Ukraine et de hausse mondiale des prix, Ould Ghazouani sut accorder une belle priorité aux politiques d’assistance sociale et aux solidarités indéfectibles avec les citoyens pauvres. Le défi était d’autant plus périlleux que certaines nations, secouées par les marasmes successifs de ces crises profondes, ont dû trébucher ou, bien plus que la Mauritanie, sombrer dans le marasme et frôler la déliquescence.

Un leader politique se mesure d’abord à son pouvoir d’agir dans la tourmente, à ses facultés personnelles de négocier les virages de l’histoire et à sa patience imperturbable face aux crispations cruelles des contingences imprévues.

Sans prétendre brosser le beau portrait de ces trois premières années du mandat du Président Ghazouani, on peut se permettre, et c’est presque suffisant, d’y relever la rectification de l’allure générale des politiques de gestion et d’y voir, clairement déjà, l’augure des changements salvateurs, tant rêvés par les uns et par les autres.

La pacification de l’échiquier politique par l’ouverture au dialogue, l’appropriation décontractée de toutes les bonnes idées et l’association des opérateurs aux conceptions des programmes, décomplexe les rapports avec les adversaires et finit, de manière inédite, mais toute heureuse, par transformer l’opposition nationale, de son propre gré et par son concours, en partenaire politique affable, presque acquis aux idées de la majorité.

Lorsque le dialogue politique est mené avec le cœur et que le principal homme s’y connaît en procédures morales, les bastions d’extrémisme et les foyers d’exclusivisme finissent par se convertir au discours de la raison et acceptent de se rendre, sans haines et sans préjugés, à la voix suave du discours rassembleur.

Ceux qui élèvent le ton, ici ou ailleurs, ou qui s’allient, dans des pactes indéchiffrables, ou même risqués, ne savent pas encore que le devenir de ce pays, pour ce mandat présidentiel et pour le prochain, doit être, au plan politique et décisionnel, l’affaire exclusive d’une équipe gouvernementale compétente, toute engagée, avec le meilleur dévouement, sous le contrôle étroit du Président Mohamed Ould Ghazouani.

En citoyen fier, motivé par le strict intérêt national, j’appelle tous les hommes intègres et toutes les femmes averties à rejoindre la caravane du succès, en contribuant de près à cette œuvre grandiose, où le Président de la République, secondé par des milliers de bras fidèles, dessine chaque jour un fragment lumineux de la Mauritanie future.

Mohamed Mahmoud BAH