Le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie a organisé, mardi à Nouakchott, un atelier de concertation sur l’élaboration du Code de l’hydrogène vert.
Cet atelier, de trois jours, vise à enrichir la discussion et le dialogue sur certains aspects de ce domaine.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, porte-parole du gouvernement, M. Nani Ould Chrougha, a révélé que le gouvernement a lancé plusieurs études parallèles visant à développer la filière, telles que la feuille de route de l’hydrogène bas carbone (accessible au public), le projet cadastral d’hydrogène, l’étude des infrastructures liées à l’hydrogène.
A cela s’ajoutent plusieurs mémorandums d’entente et accords-cadres ont été signés pour développer des projets d’hydrogène vert, dont l’objectif est d’atteindre 88 gigawatts d’énergie renouvelable.
Il a ajouté que le gouvernement a souscrit l’expertise nécessaire et entamé de larges consultations avec ses partenaires au développement et le secteur privé dans le but d’élaborer un cadre réglementaire pour l’hydrogène vert, notant que ce processus participatif vise à élaborer le cadre juridique proposé, qui répond, de manière globale, aux défis auxquels le secteur privé est confronté en matière de réalisation des projets, en plus de la protection des investissements face à l’appréhension et à l’incertitude.
Ould Chrougha a , en outre, souligné que la vision ambitieuse de l’énergie, élaborée en coopération avec les partenaires, vise à faire de la Mauritanie un futur producteur régional intégré aux énergies propres et aux industries vertes, conformément au programme et aux ambitions de Son Excellence le Président de la République, le Président tournant de l’Union africaine, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
De son côté, la représentante de la Banque mondiale en Mauritanie, Mme Cristina Isabel Santos, a indiqué que le développement responsable du secteur – tout en optimisant le potentiel du pays – sera crucial pour le développement de l’économie mauritanienne et le bien-être de sa population, tout comme il aura un impact positif sur la protection de l’environnement et la sécurité énergétique.
La mise en place d’un cadre juridique et institutionnel permettant l’investissement dans le secteur privé a été l’un des principaux catalyseurs du secteur à ce stade précoce de son développement.
Elle a noté que cette consultation incite à l’optimisme quant au fait que le pays est sur la bonne voie pour saisir les opportunités offertes par ce nouveau secteur industriel.
L’atelier a été l’occasion de présentations sur la composante hydrogène et de comparaisons sur le plan fiscal.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence des ministres de l’Economie et du Développement Durable, de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que du secrétaire général du ministère du Pétrole, au côté de nombre de cadres des secteurs concernés. ami