«La préservation des richesses historiques du pays exige des efforts intensifs dans tous les aspects, ce qui a incité au travail pour élargir le champ du Festival des Cités du patrimoine pour inclure la composante du développement multisectoriel, ce qui est de de nature à fixer les populations dans leurs terroirs et leur fournir les conditions de vie décente».
C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, M. Mohamed Ould Soueîdatt, vendredi à Tichitt, à l’occasion de l’ouverture de la XXI édition du festival des Cités du Patrimoine.
Le ministre a ajouté que le gouvernement, en application des directives de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani , a adopté une approche de développement culturel qui associe la célébration du passé, la prise en charge du présent et l’esquisse du futur, afin que les villes et les incubateurs de ce patrimoine restent vivants, et pour que les expériences d’Azougui», de Tineniki», d‘ Oudghest» et de Kumbi Saleh ne se répètent pas.
Au sujet de l’édition de Ouadane, le ministre a précisé que cette cité a bénéficié d’un certain nombre de projets économiques dans différents domaines pour une enveloppe globale de trois milliards MRO.
S’adressant au Président de la République, le ministre a dit : Dans quelques instants, vous superviserez le lancement du volet développement de la onzième édition du Festival du des Cités du Patrimoine dans la ville de Tichit, conformément à l’engagement que vous avez déjà pris un jour ; et qui consiste à ne plus accepter que le Festival des Cités du patrimoine se limite à des activités festives.
Au sujet de l’actuelle session, M. Soueîdatt a déclaré qu’elle fait suite à la célébration de la proclamation de « Nouakchott capitale de la culture du monde islamique pour l’année 2023, un événement objet de votre attention et supervision directe.
«Vous avez envoyé des messages clairs et sans ambigüité affirmant que la quête de la science, de la connaissance et de la culture qui avait commencé par les pères et grands-pères fondateurs sur cette terre, demeure un effort continu, qui reste et qui s’étend au fil des jours avec la grâce et la bénédiction d’Allah. C’est, aussi, par la volonté des hommes de foi et de conviction ; hommes qui ont continué la marche de la consécration de la science et de la connaissance, et ce en s’accrochant aux enseignements de notre sainte religion qui promu l’estime, la paix et la tolérance au sein des peuples de la planète », a-t-il souligné.
Le ministre a, également, énuméré des réalisations phares de son département comme l’institution d’une semaine nationale de la culture et du sport scolaire, dont la première édition a vu la participation de 3700 jeunes issus des différentes moughtaas du pays et l’organisation de la première édition du championnat des quartiers à Nouakchott à laquelle ont participé 1 700 jeunes de moins de 18 ans représentant les différents quartiers de la capitale Nouakchott. « A cela s’ajoute le soutien financier pour plus de 800 ligues et clubs de jeunesse et sportives, avec une enveloppe financière de plus de deux cents millions MRO ».
Au sujet du patrimoine culturel, le ministre a annoncé l’inscription de la Mahadra sur la Liste du patrimoine islamique et ajouté que le travail est en cours pour que huit autres sites historiques soient inscrits sur la liste du patrimoine humain de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la culture et la science.
Il s’agit des sites de Rachid, de Ksar Al Baraka, de Ksar El Salam, de la vieille ville d’Aoujevet, du site de Gana, de la vieille ville de Djeol, du de Jerry Tombri et du cimetière Tadert.
Enfin, le ministre a déclaré que le secteur de la culture travaillait à la préparation de la première édition du Festival culturel Djéol, qui a été créé sur les instructions directes de Son Excellence le Président de la République, afin d’impulser le développement de la région. ami