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La Banque mondiale décaisse 195 millions $ pour renforcer la résilience climatique dans la vallée du fleuve Sénégal

Le financement permettra d’améliorer l’accès des communautés résidant de part et d’autre du fleuve Sénégal à des infrastructures et des services inclusifs, intégrés au niveau régional et résilients aux effets du changement climatique.

La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le mardi 13 février 2024, que son conseil des administrateurs a approuvé le décaissement de 195 millions de dollars pour financer le Projet de développement et de résilience de la vallée du fleuve Sénégal (PDRVFS).

Financé par l’Association internationale de développement (IDA), le guichet de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres, ce projet bénéficiera aux 2,9 millions de riverains de cette vallée en Mauritanie et au Sénégal, notamment les femmes, les jeunes ainsi que d’autres parties prenantes, a-t-on précisé de même source.

Concrètement, le projet vise à améliorer l’accès à des infrastructures et des services inclusifs, intégrés au niveau régional et résilients aux effets du changement climatique dans les communautés frontalières ciblées par le projet.

Bien qu’elles abritent l’essentiel des terres irriguées en Mauritanie (90 %) et au Sénégal (80 %), les communautés résidant de part et d’autre du fleuve Sénégal restent pauvres et vulnérables. Les villes de la région manquent d’infrastructures et de services de base, et se trouvent de plus en plus confrontées à des problèmes liés au changement climatique comme la hausse des températures, les précipitations irrégulières, les vagues de sécheresse, les inondations, la montée du niveau de la mer, la salinisation des sols et de l’eau, la désertification et la dégradation des sols.

« En investissant dans la résilience des communautés, la connectivité et le développement économique local, le nouveau projet aidera à créer des emplois de qualité dans la vallée du fleuve Sénégal et amènera des changements transformateurs dans cette très importante région frontalière », a déclaré le directeur à la Banque mondiale pour le développement durable en Afrique de l’Ouest et du centre, Chakib Jenane, cité dans le communiqué.

(Agence Ecofin)