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Cinq ans après Dakar, Nouakchott pose enfin les premiers jalons de son projet d’école du pétrole et du gaz

La Mauritanie veut lancer la construction d’une école de formation au secteur des mines, du pétrole et du gaz. Elle ambitionne de concrétiser ce projet dans un délai de 18 mois. Un appel d’offres international pour sa réalisation a paru le 4 janvier. […]
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Création d’une école d’enseignement dans le domaine du pétrole et du gaz

Le gouvernement mauritanien a annoncé jeudi, la création d’une école d’enseignement technique et de formation professionnelle dans le domaine des minerais, du pétrole et du gaz, dans la capitale, Nouakchott.

La création de cette école, selon un communiqué publié à l’issue de la réunion du gouvernement, vise à « diversifier l’offre de formation en introduisant de nouvelles personnes de formation dans les domaines des minéraux, du pétrole et du gaz, en augmentant la capacité d’accueil du système de formation, en formant et intégrer la main-d’œuvre nationale et attirer des investissements dans ces domaines vitaux.

La création de cette école intervient des semaines après avoir annoncé que la mise en œuvre du projet Great Turtle Field Project (Ahmim), qui est mis en œuvre par British Petroleum « PB » et Cosmos Energy, a atteint environ 80 %.

La société américaine Kosmos et British Petroleum sont chargées d’extraire le gaz naturel du champ commun entre la Mauritanie et le Sénégal, dans le cadre d’un contrat de partage signé entre les quatre parties.

Selon les plans des sociétés américaines et britanniques, le projet sera réalisé en trois phases. La première phase comprend le développement du champ pour atteindre une capacité de production annuelle de 2,5 millions de tonnes par an. La décision finale d’investissement pour cette phase a été prise. en 2018.

La première phase du projet a été affectée par la pandémie et la crise des prix de l’énergie sur le marché mondial, car il était prévu que la production de gaz commencerait au début de 2023, mais elle a été retardée jusqu’à la fin de l’année, selon les attentes de les deux sociétés.

Quant à la décision finale d’investissement pour la deuxième phase du projet de développement du champ gazier, elle devrait être rendue au troisième trimestre de cette année (2022), une phase qui fera passer la capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an à 6 millions de tonnes par an.

Les responsables du projet de champ gazier cherchent à atteindre une capacité de production de dix millions de tonnes par an, avant la fin de la décennie en cours, mais les turbulences récentes en ont fait un objectif difficile à atteindre. (arriyada)