Opinion: Le Dircab qui n’a rien à prouver   
06/05/2011

De plus en plus, les citoyens commencent à comprendre que le gouvernement a marqué de précieux points dans la réalisation du programme électoral du président Aziz. La preuve, tous ces projets fortement appréciés par les populations, qu’il s’agisse du lotissement...



...des nouveaux quartiers de Nouakchott (gazra), de l’extension des réseaux d’eau et d’électricité, du développement de l’agriculture irriguée en Mauritanie, de la lutte contre le terrorisme et contre le crime organisé (drogue et contrebande) ou de l’offensive diplomatique qui a fait de la Mauritanie un pays de poids en Afrique et dans le monde arabe.
Dans de tels succès, le mérite revient, en premier lieu, au président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, mais aussi, à son Premier ministre, Dr Moulay Ould Mohamed Laghdaf, dont l’action positive a contribué au maintien, malgré la moue qui se lit sur certains visages et les appels, déclarés ou non, de ses ennemis, pour le changer.
L’action du Premier ministre étant largement positive, de l’avis des observateurs objectifs, il est clair qu’on ne peut écouter le cri de détresse d’une opposition appelant à la chute du gouvernement. Tout ce qu’il y a, c’est de comprendre que c’est le directeur de cabinet du Premier ministre, Alioune Ould Issa, qui est le Mal par lequel arrivent toutes les criques.
Sérieusement, et sans vraiment vouloir donner l’impression d’en vouloir à cet homme venu d’ailleurs, il y a lieu de dire aujourd’hui que l’action d’Ould Issa, en tant que directeur de cabinet du Premier ministre, n’est pas concluante. Il manque de visibilité mais aussi de capacités à impulser à la Primature autre chose que l’échec cuisant qu’il a subi chez lui, au Brakna (Maal) où il a souvent été mis en échec par ses adversaires politiques, notamment par l’ancien directeur général du Budget, Zeini Ould Ahmed Hady.
L’homme qui s’occuperait plutôt d’affaires peu compatibles avec son statut d’homme de confiance du Premier ministre (selon nos informations, il détiendrait une agence de tourisme et de voyages), doit être libéré sans tarder pour s’occuper de cette folie de l’argent. Il n’y a pas autre chose à reprocher au Premier ministre que cet attachement, non justifié, à un homme qui ne peut pas apporter ce qu’il faut à la coordination entre le Premier ministre et le reste de l’équipe gouvernementale.

Source : Houmoum Ennass

 

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