Nouvelle mobilisation contre l’agression israélienne au Liban : Les intellectuels mauritaniens écrivent à Jacques Chirac   
11/08/2006

Un millier de personnes ont manifesté vendredi après-midi 11 août à Nouakchott contre les agressions israéliennes au Liban et en Palestine et pour demander l’arrêt immédiat des hostilités.
"Nous condamnons les agressions israéliennes", "Nous soutenons le Hezbollah", "arrêt immédiat du génocide au Liban !", ont scandé les manifestants dont de nombreux arboraient des drapeaux du Liban, de la Palestine et du Hezbollah.
Certains manifestants brandissaient aussi des portraits de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.
Avant de se disperser non loin du siège de l’ONU Ã  Nouakchott, les protestataires ont lu une lettre demandant au conseil de sécurité la cessation immédiate des exactions à l’encontre des palestiniens" et exigé d’Israël des réparations pour les dommages causés au Liban et en Palestine.
Les manifestants ont aussi demandé aux dirigeants arabes de rompre les relations diplomatiques avec Israël et cesser toute initiative nouvelle de normalisation avec Tel Aviv, aussi bien sur le plan diplomatique que commercial et culturel.

 



LETTRE OUVERTE A MONSIEUR JACQUES CHIRAC, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
Monsieur le Président,
Les intellectuels mauritaniens signataires de cette lettre vous écrivent parce qu’ils estiment que des relations spécifiques les lient à votre pays et que celles-ci leur donnent le droit de le juger et de lui exprimer, le cas échéant, leur dépit. En effet, comme Mauritaniens, nous appartenons à plusieurs sphères géoculturelles qui entretiennent chacune avec la France des liens privilégiés : Comme Africains, la colonisation n’a pas créé entre votre pays et nous que des relations d’inimité : un tissu complexe de liens culturels, politiques, économiques et même humains s’est révélé beaucoup plus profond et durable que ne l’ont pensé certains. Comme Arabes, une longue histoire, faite de conflits de toutes natures mais aussi d’échanges en tous genres, continue à traîner avec elle des comptes non soldés mais dont le bilan nous a toujours semblé globalement positif. Comme Musulmans, si nous sommes les descendants spirituels de ce Salah-Eddin El Ayyubi (que vous appelez
Saladin) qui affronta les Croisés avec tant de courage, de détermination mais aussi de sagesse et d’humanisme, nous sommes aussi les héritiers de ce Rif’aat Tahtaoui qui, lors d’un séjour à Paris à la fin du 18ème siècle déclarait avoir laissé chez lui un Islam sans musulmans et trouvé chez vous des musulmans sans Islam. Nous sommes, enfin, les héritiers de ces Mohamed Abdouh et Jamal-Eddin Al-Afghani qui au 19ème siècle, et malgré le « racisme linguistique » du grand Renan, trouvaient dans le climat intellectuel de votre belle capitale les conditions idéales pour le lancement d’une renaissance musulmane « éclairée ».
Nous sommes pour la plupart les produits d’un système éducatif où ces affluents culturels ont convergé avec beaucoup d’harmonie : De Volney, Lamartine et de Nerval à Taha hussein, Malik Bennabi, Taher Benjelloun, Assia djebbar et à Camara Laye, Cheikh Hamidou Kane, Diagana Ousmane et Amadou Kourouma,.. la Francophonie s’est toujours conjuguée chez nous au pluriel. Un autre apport à notre culture moderne, celui en langue arabe, nous est venu de …France. Depuis l’expédition de Napoléon Bonaparte en Egypte en 1798, les idées de la Révolution Française se sont propagées dans le tissu intellectuel arabe contribuant à l’émergence d’un « nationalisme arabe » qui devait marquer de son empreinte l’évolution culturelle du Monde arabe. Et c’est d’abord dans les milieux intellectuels Syro-Palestino-Libanais (chrétiens comme musulmans) profondément imbus de culture française que cette « révolution » devait voir le jour. Et c’est du Liban que nous sont parvenus en Mauritanie,
dès les premiers jours de notre indépendance, les échos et puis les flux intellectuels de cette « révolution ». Beaucoup parmi nous ont fait leurs premiers pas en « arabe à l’école », guidés par des manuels scolaires et parfois des enseignants Syro-Palestino-Libanais en même temps qu’ils faisaient ceux en Français guidés par des manuels et parfois des enseignants venus d’Afrique Noire Francophone.
Peu d’entre nous ont vécu ce bilinguisme comme une déchirure. Grâce, peut-être, à cette grande convergence de sources. Et c’est peut-être aussi grâce à elle que les idéologies politiques qui se sont le plus développées chez nous se sont toujours réconciliées après d’âpres affrontements …
Monsieur le Président,
En décembre 1968, le Front populaire pour la libération de la Palestine frappait sur l’aéroport d’Athènes, un appareil d’El- Al, et tuait un officier israélien à la retraite. Deux jours plus tard, un commando israélien détruisait treize avions de ligne sur l’aéroport international de Beyrouth, sous prétexte que l’un des membres du commando était d’origine libanaise et que l’opération a été revendiquée à partir du Liban. La France Gaullienne déclara immédiatement « inacceptable » le « principe des représailles» et le Général de Gaulle décréta l’embargo sur les armes à destination d’Israël et refusa de livrer des avions « Mirage » que celui-ci avait déjà payés.
Bien évidemment (et la France n’y est pas étrangère..), le Conseil de Sécurité condamna immédiatement cette agression et on pouvait lire dans le communiqué du Conseil des Ministres français en date du 8 janvier 1969 : « On a fait la comparaison entre l’attentat d’Athènes contre un avion israélien et l’opération contre l’aéroport de Beyrouth : en fait, ces deux opérations n’étaient pas comparables. A Athènes, il s’agissait d’un coup de main organisé par des hommes appartenant à une organisation clandestine. A Beyrouth, l’opération a été montée par un Etat avec son matériel militaire […] contre des installations civiles d’un autre Etat. » Et quand les organisations pro sionistes, à l’indignation déjà si sélective, ont déversé leurs anathèmes sur le Général et fustigé l’«antisémitisme rampant des Français », De Gaulle et la France ont tenu…
Monsieur le Président,
Certains pourraient penser qu’il s’agit là de faits et de positions de la Guerre Froide. Autres temps, autres mœurs…Il n’est, pourtant, pas si loin le temps où les discours enflammés du Ministre des Affaires Etrangères Français, M. Dominique de Villepin, contre la guerre qui se préparait en Irak, soulevaient des salves d’applaudissements au siège des Nations unies. En ce moment-là, la France n’était pas loin de représenter la « Conscience du Monde », rôle auquel de brillants moments de son Histoire l’ont toujours prédisposée. Rôle dont nous étions fiers pour la France, pour les Français et pour nous-mêmes...
Monsieur le Président,
Depuis le 12 juillet 2006, le Monde entier assiste sidéré, impuissant à la destruction systématique du Liban par Israël ; Et la voix de la France est à peine audible…Ceux qui, comme nous veulent à tout prix l’entendre, n’en croient pas leurs oreilles. Au-delà des « visites » à Beyrouth et des formules diplomatiques ambiguës prononcées ça et là par vous-mêmes, M. de Villepin ou M. Douste-Blazy appelant à l’arrêt des hostilités et exprimant beaucoup de compassion aux victimes, nous n’arrivons pas à discerner une position française fondamentalement distincte de celle du reste de la « Communauté internationale ».
Monsieur le Président,
Que s’est-il passé pour que nous puissions assister depuis plus de vingt jours à des opérations de destruction massive et systématique par Israël de tout ce que le Liban compte d’aéroports, de ports, de routes et de ponts sans que la France ne fasse entendre cette « voix de la conscience » que nous lui avons toujours connue ?
Que s’est-il passé pour que la mort de près d’un millier de libanais, les dizaines de milliers de blessés et les centaines de milliers de déplacés ne suscitent pas cette réaction ferme à laquelle la France nous a habituée ?
La France a-t-elle changé de politique au Proche-Orient ou bien la France a –t-elle tout simplement changé ? Et quand la France répond : « Notre politique n’a pas varié, c’est la situation dans la région qui a changé », nous avons de la peine à y croire.
Monsieur le Président,
Nous sommes parfaitement conscients des difficultés de la France. Nous savons que beaucoup de décideurs, hommes et femmes d’affaires, diplomates, intellectuels, vous ont mis en garde contre les conséquences désastreuses, surtout du point de vue économique, de telles positions. Mais, nous savons, également, qu’il en avait été de même pour De Gaulle en 1969..
Et quand en 2003, M. de Villepin déclarait : « L’Europe et les Etats-Unis ont naturellement des responsabilités particulières […] pour assurer la stabilité et la paix en Irak, et relancer le processus de paix au Proche-Orient. Il faut aussi combattre ensemble les deux plus grands fléaux de notre temps : le terrorisme et la prolifération. », Nous avions cru comprendre : La France cherche une position tenable pour faire passer son message, occulté par le bruit assourdissant des armes…
Monsieur le Président,
Nul n’ignore que le dossier Libanais est l’une de vos chasses gardées. Cependant, au-delà des relations historiques entre le Liban et la France, vos relations personnelles avec Feu Rafic Hariri (seules ?..) semblent vous avoir entraîné dans une perspective politique qui n’est pas celle, maintes fois réitérée, que nous connaissions à la France. Lors des funérailles du Président Syrien Feu Hafez El Assad, vous aviez expliqué que le départ des troupes syriennes du Liban ne pourrait avoir lieu que dans le cadre d’un règlement plus large du conflit du Proche-Orient. Et pourtant, dès que les perspectives de punition de la Syrie pour « non collaboration» à l’occupation de l’Irak se sont précisées chez les Américains, vous semblez avoir redouté le « retard » de 2002 et opté pour le pilotage par procuration Américaine du processus d’étouffement de la Syrie et de la Résistance Libanaise. Nous connaissons tous la suite : Résolution 1559, assassinat de Hariri, retrait des troupes syriennes et échec de la « Révolution du cèdre ». Nous disons bien « échec » car nous pensons que sous votre « parrainage», la «Démocratie Libanaise» n’a jusqu’ici fait que replonger la classe politique libanaise dans ses vieilles querelles confessionnelles.
Monsieur le Président,
Quand le livre blanc de votre Gouvernement « La France face au terrorisme » définit le « terrorisme mondial d’inspiration islamiste » comme une « menace stratégique » nous comprenons que vous êtes engagé dans une guerre qui ne nous semblait pas être la vôtre. Le terme « menace stratégique » ne peut que nous rappeler celui, de sinistre connotation, de « guerre » utilisé par l’Administration Bush. La tentative de distinguer Islam et terrorisme dans le dernier chapitre de ce livre n’a pas suffi pour dissiper ce malaise.
Monsieur le Président,
Notre dépit n’a d’égal que notre grande inquiétude de voir s’éteindre cette voix, d’abord Française et ensuite Européenne sur laquelle, comme tant d’autres de par le monde, nous fondions (et continuons à fonder, malgré tout..) tant d’espoirs pour l’avènement d’un ordre international équitable, bâti sur des valeurs de liberté, d’égalité et de justice. Par ces temps de « choc des civilisations » et de « fin [annoncée] de l’Histoire », le combat de la France, au nom de ces valeurs, contre l’Unilatéralisme dans la gestion des affaires du monde reste l’un des derniers grands espoirs de l’Humanité.
Nouakchott le 25 juillet 2006
Les signataires :
1. Mohamed Said Ould Hamody ancien ambassadeur, écrivain journaliste
2. Mohameden Ould Ichidou, avocat
3. Bâtonnier Yacoub Diallo
4. Bâtonnier Hamdy Ould Mahjoub
5. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Saleh, Professeur d’Université
6. Ahmedou Ould Abdelkader, homme de lettres
7. Abdelkader Ould Mohamed Said, avocat
8. Mohamed Mahmoud Ould Ematt, avocat
9. Cheikh Ould M’Haimed, vice- président du Parti Front Populaire
10. Ladji Traoré, administrateur
11. Samory Ould Beye, Secrétaire Général du Syndicat CLTM
12. Mohamed Mahmoud Ould Weddadi, ancien ministre, écrivain journaliste
13. Kane Hamidou Baba, Vice-président du Parti RFD, ancien député, consultant
14. Brahim Ould Ebety, avocat
15. Fatimata Mbaye, avocat
16. Ahmed Ould Hamza, homme d’Affaires
17. Lematt Mint Megueye, Prdte Un. Mienne des Femmes Commerçantes (UMAFEC)
18. Fatou Gaye, Vice-présidente UMAFEC
19. Ahmed El Haiba ould Sadegh, Prdt Ordre des Experts-comptables Mauritaniens
20. Lemine mint Mome, Présidente de l’Association ATOIT
21. Sy Mamadou, Journaliste, Prdt Association Editeurs de la Presse Indépendante.
22. Mohamed Fall Ould Oumère, journaliste
23. Ahmed Ould Cheikh, Journaliste
24. Hindou Mint Ainina, journaliste
25. Maalouma Mint El Meydah, artiste
26. Abdallahi Ould Mhd Ewah, Professeur à l’Université de Nouakchott, SG/Association de la Pensée économique, mbre Cyberforum de la Société Civile
27. Fatimetou Mint Abdel Malick, maire de Tevragh Zeina
28. Khattou Mint Mohamed Laghdaf, présidente Cyberforum de la société civile
29. Sidi Ould Didi, ancien ministre
30. Dr. Mohamed Yelsem Ould Jaroullah, gastroentérologue
31. Dr. Mohamed Salem Ould Cheikh Saad Bouh, médecin du travail
32. Dr. El Moustapha Ould El Ghazwani, médecin généraliste
33. Dr. Mohamed Salem Ould Bouboutt, chirurgien dentiste
34. Dr. Eby Ould Cheikh, pharmacien
35. Dr. Sidi Mohamed Ould Salihy, neurochirurgien
36. Dr. Abdallahi Ely Salem, chirurgien
37. Dr. Mohamed Salem, chirurgien
38. Dr. Fatimetou Mint Mohamed Abdelkader, gynécologue
39. Dr. Mohamed Mahmoud Ould Cheikh, gynécologue
40. Dr. Cheikhna Sadough, médecin généraliste
41. Dr. Abderrahmane Ould Ahmeda, médecin généraliste
42. Dr. Abdellatif Ould Mohamed, médecin généraliste
43. Dr. Coulibaly Wolo, médecin généraliste
44. Dr. Mohamed Lemine Ould Hindi, médecin généraliste
45. Dr. Coulibaly Hamat, médecin généraliste
46. Dr. Abdallahi Ould Mohamed Amar, gastroentérologue
47. Dr. Lalla Moulaty Mint Moulaye médecin généraliste
48. Dr. Soumaré Outouma, neurochirurgien
49. Bebbah Ould Mohamed Nacer, Professeur à l’Université de Nouakchott
50. Fatimettou mint Abdelwehab, Professeur à l’ Université de Nouakchott
51. Mohamed said Ould Ahmedou, Professeur à l’Université de Nouakchott
52. Mhd Lemine Ould Moulaye Brahim, Professeur à l’ Université de Nouakchott
53. Mohamed Ould Ahmed Ould Tetta, Professeur à l’Université de Nouakchott
54. Aichetou Mint Mohamed Abdallahi, Professeur à l’Université de Nouakchott
55. Mohamedou Ould Mohameden, Professeur à l’Université de Nouakchott
56. Yahya Ould El Bara, professeur à l’Université de Nouakchott
57. Mohamed Ould Abdel Haye, professeur d’université
58. Abderrahmane Ould El Ghadhi, professeur à l’Université de Nouakchott
59. Khadijetou Mint El Hacen, Professeur à l’Université de Nouakchott
60. Abdessalam Ould Horma, Professeur à l’Université de Nouakchott
61. Abdouti Ould Aly ,Professeur à l’Université de Nouakchott
62. Moctar Ould Aoufa, Consultant
63. Ely Ould Mohamed El Hadj, Ingénieur
64. Jemila Mint Taya, femme d’affaires
65. Maimouna Mint Saleck, Directrice d’école de coiffure et d’esthétique
66. Mohamed Abdallahi Bellil, écrivain journaliste
67. Fatimetou Mint Sidi El Mehdi, Administratrice.
68. Zeinebou Bâ, administratrice
69. Mhd Ennagy Ould Mohamed Ould Ahmed, Ancien Ministre Délégué/Ligue Arabe
70. Nancy Abeiderrahmane, femme d’affaires
71. Hamadi Ould Baba Ould Hamadi consultant
72. Cheikh Ould Sheibou professeur
73. Ahmed salem Ould Tah, chercheur
74. Mohamed Yeslem Ould Abeidna, Homme d’Affaires
75. Mohamed Ould Khairy, homme d’Affaires
76. Abderrahmane Ould Mohamed, homme d’Affaires
77. Mohamed Abderrahmane Ould Mohamed Cheikh, ingénieur
78. Sidi Mohamed Ould Sidi Bady, homme d’affaires
79. Aboubakrine Koné, Administrateur
80. Moctar Ould Mohameden, professeur
81. Mohamed Fall Ould Bah, expert- comptable
82. Issa Cheiguer, consultant
83. Mohamedine Diop, sociologue
84. Saad Bouh Bousabou, consultant
85. Cheikh ould Abou Chajja, Poète
86. Ahmedou ould Ebnou, Journaliste &Homme de lettres
87. Mohamed Ould Meydah, Inspecteur de l’Enseignement, Poète
88. Taghy ould Cheikh, Poète
89. Ahmed Ould Ahmed Beda, Secrétaire Général du Parti UDP
90. Brahim ould Jooughdane, vice- président du Parti UED
91. Yarba ould Ahmed Saleh, Avocat
92. Moctar Ould Ely, avocat
93. El Hacen Ould Moctar, avocat
94. Dramé Mohamed, avocat
95. Mohamed Abdallahi ould Moustapha, Avocat
96. Mohamed Lemine ould Khairy, Avocat
97. Mohamed Lemine Ould Bah, Avocat
98. El Kettab Ould Elmoctar, Avocat
99. Mohamed Ould Bebana, Avocat
100. Brahim ould Eddy, Avocat
101. Mohamed Lemine Ould Ehdhana, Professeur
102. Abdallahi ould Mohamed Vall, Homme d’Affaires.
103. Sidi Ould Mohamed Lemine Khalifou, président Ecodev
104. Kane Mamadou, FONDAH
105. Lemrabott Ould Mohamed Elhacen, Homme de Lettres


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