MM. Mohamed Ould Abed, ministre des affaires économiques et du développement, Patrick Nicoloso, ambassadeur de France a Nouakchott, et Gilles Chausse, directeur de l’Agence Française de Développement en Mauritanie, ont signé lundi dernier trois accords de financements d’un montant 17.352.000 euros.
Ces signatures portent sur un programme de renforcement des capacités de l’administration du secteur de l’éducation nationale, un deuxième contrat de désendettement et du développement (C2D) et l’accord cadre avec l’AFD.
Le ministre des affaires économiques et du développement a exprimé ses vifs remerciements au peuple et au gouvernement français pour cette aide accordée à notre pays. Les accords de financement comportent une convention d’un montant de 5.500.000 euros, soit l’équivalent de 1.880.000 d’ouguiyas, qui permettra de renforcer les capacités des administrations en charge du secteur de l’éducation, particulièrement celles des ordres d’enseignement primaire, secondaire, technique et professionnel.” le contrat de désendettement et de développement, d’un montant de 11 852 000 euros, soit l’équivalent de 4 051 000 000 ouguiyas environ, constitue l’effort bilatéral supplémentaire que la France consent à notre pays sous forme de subvention budgétaire, afin de contribuer au financement du second plan d’action du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté pour la période 2006-2010.
Le ministre des affaires économiques a indiqué que la signature de ces accords de financement intervient à un moment historique de la vie de notre pays qui vient de réaliser d’importantes avancées sur la voie qu’il s’est tracée depuis le changement du 3 août 20005 et qui vise la construction d’un Etat de droit fondé sur les principes de la démocratie pluraliste et de la bonne gouvernance.
L’ambassadeur de France dans notre pays a souligné que les “institutions financières internationales marquent leur confiance dans le redressement économique et financier engagé par la Mauritanie, en annulant la dette multilatérale”, avant d’ajouter que la France “reconduit aujourd’hui son dispositif de désendettement-développement, en signant le deuxième C2D.” Noua avons l’intention, a-t-il dit, “d’investir ces ressources dans l’avenir à travers la formation de la jeunesse de votre pays. C’est de notre part un encouragement et une marque de confiance dans l’avenir de votre pays engagé dans des changements politiques d’envergure pour davantage de démocratie.
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