Le phénomène de la migration continue de susciter des vagues de réactions et d’indignation de la communauté internationale.
En effet, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, la pandémie de Covid-19 et les fermetures de frontières ont eu un impact réel sur les flux migratoires. Cela se traduit du fait que plusieurs réfugiés et migrants se tournent vers des passeurs pour tenter de rejoindre l’Europe, malgré les risques qu’ils encourent. Mme Shabia Mantoo, la porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), précise que « la plupart des traversées en mer se font à bord de bateaux gonflables bondés et en mauvais état ». Selon la porte-parole du Haut-commissariat pour les réfugiés, les côtes d’Afrique de l’Ouest telles que le Sénégal et la Mauritanie constituent les principaux points de départs de ces migrants. « Bon nombre de ces embarcations se dégonflent ou chavirent, entraînant le décès des occupants. Le voyage en mer depuis les États côtiers d’Afrique de l’Ouest, tels que le Sénégal et la Mauritanie, et les îles Canaries est long et périlleux et peut durer jusqu’à 10 jours », a souligné la porte-parole du HCR, lors d’un point de presse régulier des agences de l’ONU à Genève. Les informations sorties de cette rencontre révèlent que « plus de 3.000 migrants sont morts l’an dernier en mer alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. En 2020, 1.544 décès avaient été signalés pour les deux routes. Et le fait alarmant, depuis le début de l’année, 478 personnes supplémentaires ont péri ou ont été portées disparues en mer. De nombreux bateaux ont dévié de leur route ou ont disparu sans laisser de traces dans ces eaux », a relevé Mme Mantoo. Sur ce total, 1.924 personnes ont été déclarées mortes ou disparues sur les routes de la Méditerranée centrale et occidentale, tandis que 1.153 autres ont péri ou ont été portées disparues sur la route maritime de l’Afrique du Nord-Ouest vers les îles Canaries », renseigne-t-on toujours… Dakaractu
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