Un peuple, c’est comme un enfant. Il naît et grandit.dans le giron de sa mère. Elle moule son petit être dans un corps qu’elle soigne continuellement et plante ses petits pas dans des empreintes sûres. Ainsi, le petit croît dans le sillage d’une trajectoire dégagée et affronte l’existence dans une sérénité à toute épreuve
Il va sans dire que ce résultat reste le fruit d’un travail de tous les jours et que par conséquent, les valeurs inculquées dès la prime jeunesse demeureront des garde-fous. Quand survient l’âge de la maturité, l’enfant, en prenant conscience de ses acquis doit être un rempart fiable pour la mère nourricière. Cette allégorie se prête-t-elle à notre cher pays qui voit venir au monde des enfants à qui il donne tout et qui en signe de reconnaissance lui envoient le coup de pied de l’âne. La vérité et que notre égoïsme nous perd. Ils sont bien peu ceux qui croient à la sainteté du culte de la collectivité. Est-il dit que nous n’avons pas d’âme ? Pourquoi chaque matin, au saut du lit, nous ne nous sentons pas redevables vis-à -vis de cette entité qui a guidé nos pas dans la grande aventure de la vie ? Il nous faut nous défaire définitivement de cette seconde nature qui nous colle à la peau et qui nous éloigne de nos obligations «filiales».Nous devons tous les jours nous lever mauritaniens, agir mauritaniens, nous coucher mauritaniens. C’est là où nous attend le devoir. Birri
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