Six présumés jihadistes interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’attaque le 1er février de l’Ambassade d’Israël ou de la boite de nuit «VIP», ont été déférés lundi 18 février devant le parquet de Nouakchott et libérés faute de preuves. Il s’agit de Sidi Ould Habott, Alioune Ould Mbaye, Sidi Mohamed Ould Tlamid, Mohamed Ould Weiss et deux tunisiens Wayel Zribi et Abdel Karim Bouarawi.
Leur interpellation a été effectuée sur la base de profils et signalements établis par les enquêteurs à la suite de l’audition des témoins de l’attaque,notanment des clients de la boite de nuit «VIP». Ces signalements n’ont pas permis en definitive l’identification des assaillants et pourraient donc avoir été donnés par les clients du «VIP»; soit sous le choc de l’attaque, sinon sous l’effet du Whisky. Parmi les personnes déférées, deux jihadistes connus des services de sécurité, ayant déjà séjourné dans les camps de l’ex-GSPC au nord du Mali mais leur implication dans l’attaque du1er février revendiquée par Al-Qaïda n’a pas pu être établie. Un seul prévenu arrêté simultanément avec les suspects élargis le 18 février est resté en détention. Il s’agit de Brahim Ould Sidi alias Abderrahmane «Ellibi» (photo) cité par les auteurs de l’attaque d’Aleg comme membre de leur cellule jihadiste. Son dossier sera donc joint à celui de l’attaque d’Aleg et ne semble pas être en relation avec l’attaque du 1er février. Cette attaque avait fait trois blessés, une française et deux franco-mauritaniens. Aucun membre du personnel de l’ambassade d’Israël en Mauritanie n’avait été blessé lors de cette attaque.
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