Les ménages mauritaniens vont voir leurs factures d’eau et d’électricité augmenter ces prochaines semaines, a annoncé vendredi 2 novembre Oumar Ould Yali le ministre de l’Hydraulique et de l’Energie. "Les factures d’eau et d’électricité connaîtront une hausse de prix qui s’explique par la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché international", a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse.
Ainsi, les "catégories dont la consommation est très faible" verront leurs factures augmenter de 5% et celles dont les besoins en électricité "dépassent la moyenne" seront surtaxés de 21%, a-t-il expliqué. Cette dernière augmentation touchera 57% des abonnés de la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC), a-t-il indiqué à la TVM en affichant un large sourire. Ould Yali a également annoncé, sans fournir de chiffres précis, une autre mauvaise nouvelle : Une prochaine hausse des factures d’eau, précisant que les bornes-fontaines (dans les quartiers populaires) et les catégories dont la consommation ne dépasse pas les 10 m3 par mois ne seront pas touchées par la nouvelle mesure. Il a même promis un renforcement de 30% de l’approvisionnement en eau de Nouakchott dans les prochains jours, avec une quantité de 77.000 m3 par jour contre 60.000 m3 par jour actuellement. Le gouvernement avait été sévèrement critiqué par l’opposition au cours d’un meeting tenu mercredi 31 octobre pour son "incapacité à juguler la hausse des prix et à mener une politique sociale convenable", selon les termes d’Ahmed Ould Daddah, le chef de file de l’opposition démocratique. Il reste à savoir si la nouvelle hausse des tarifs va s’appliquer aux factures de consommation établies pour les mois de septembre-octobre 2007 ou si elles vont concerner seulement les nouvelles factures. La hausse des tarifs ayant été annoncée le 2 novembre 2007 il est illogique qu’elle ait un effet rétro-actif. Et si c’est le cas, il s’agira d’une arnaque.
Relations Presse / Société civile : le MCRPSC veut créer une plus grande interaction Sous le thème «le rôle de la Presse nationale dans la promotion de la société civile» le Ministère Chargé des Relations avec le Parlement et la Société Civile (MCRPSC) a organisé du 30 au 31 octobre un atelier à l’hôtel Houda auquel ont été conviés les organisations de Presse et de la Société Civile, mauritaniennes. Après l’ouverture de l’atelier par une allocution du Ministre Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil dans laquelle il a insisté sur le rôle important de la Presse dont elle doit en être consciente et apte à le jouer dans la promotion de la société civile, le Ministre a souhaité que la production journalistique s’éloigne du superficiel et devienne plus profonde avec des propositions et des perspectives, loin des penchants du pour et du contre. Le Ministre a estimé que les problèmes personnels n’ont guère d’importance, qu’ils sont responsables de notre retard et que la Presse Nationale doit avoir le courage et la responsabilité de poser les problèmes et de proposer des solutions en donnant la parole aux experts sur les questions qui se posent. A l’adresse de la Société Civile le Ministre Ould Brahim Khlil a souligné que partout dans le monde où elle a atteint un degré de maturité et de professionnalisme cela s’est répercuté sur le terrain, déplorant qu’en Mauritanie, beaucoup d’associations sont fictives et font assez de bruit et qu’il est injuste à ce titre, qu’elles soient traitées sur le même pied d’égalité avec les associations menant une existence réelle. Enfin le ministre a évoqué de la révision du cadre légal des Organisations de la Société Civile (OSC) qui sera prochainement soumis à la concertation. Par la suite, les travaux de l’atelier seront dirigés par M Cheikh Saadbouh Kamara Professeur des Universités, ancien membre de la CENI et Hamoud Ould Tfeil directeur de la société civile au MCRPSC. Les participants ont suivi un exposé sur les OSC et la double dynamique Presse/OSC ainsi que les contraintes et les facteurs favorables avant de terminer avec des recommandations, à la fois pour le gouvernement, la Presse et la Société Civile. Parmi les recommandations formulées à l’endroit du Gouvernement certaines étaient relatives à un cadre juridique favorable tant aux OSC qu’à la Presse, la libéralisation de l’audiovisuel la création d’un observatoire national de la presse, d’un conseil national de la société civile et l’ouverture de lignes de crédits pour accompagner la Presse et la Société Civile. A l’endroit de la presse nationale, les recommandations ont porté sur l’élaboration consensuelle d’un code de déontologie, la coordination ente les associations de presse l’organisation d’une émulation entre journalistes et l’application de la loi sur la presse. A l’endroit de la Société Civile il a été recommandé plus de rigueur dans la gestion, le respect des droits et des devoirs des citoyens et la création d’un comité conjoint Presse/OSC. D’autres recommandations importantes ont été retenues à l’issue des travaux , parmi lesquelles, on peut citer l’organisation d’une journée «Portes Ouvertes Presse/ Société Civile, la création d’un centre de perfectionnement des journalistes et des ateliers de formation pour la Presse et les OSC ainsi que la mise en place de codes de déontologie devant régir la Presse et les OSC.
Fisc : Qui paie gagne le moins
Il y a quelques jours l’un de nos confrères se demandait combien payait un narcotrafiquant mauritanien pour faire passer un conteneur de drogue dans notre pays. Cette question est opportune car sans les complicités internes dans les services de la sécurité et du contrôle aux frontières, un tel trafic criminel ne peut être effectué impunément. Mais la drogue est-elle le seul mal grave qui gangrène notre économie malade, rongée par la corruption et la criminalité financière à large échelle? A notre tour de nous poser la question, combien de millions sont payés par certains milieux du Business ayant pignon sur rue pour sous -déclarer leurs impôts, leurs salariés, leur chiffre d’affaires et leurs bénéfices, volant ainsi tout le monde sur leur parcours ? Est-il normal que d’aucuns tout en affichant une richesse insolente et en étant de tous les coups en affaires payent des taxes comme s’ils étaient des vendeuses de légumes du marché «Lehmoum» (charbon) ? On parle de plus en plus de cette banque de la place qui fait par an des bénéfices de l’ordre de 3 milliards d’ouguiyas et qui déclare pour le fisc que son bénéfice n’est que de 90 Millions d’ouguiyas. L’Inspection Générale d’Etat passe l’essentiel de son temps à poursuivre des fonctionnaires ou fournisseurs de second rang alors que la recette fiscale est volée en amont pour remplir les poches des fonctionnaires et d’hommes d’affaires véreux. Il est temps que les niches de ce trafic soient investies de manière sérieuse. C’est alors que nos gouvernants pourront parler de bonne gouvernance et de justice sociale, car à présent, ce sont les plus démunis qui paient avec leur ITS pour les autres, tous les autres. Assez !
Examen de l’extradition de Sidi Mohamed Ould Haidalla
La cour suprême du Maroc devait se prononcer mercredi 31 octobre sur la demande d’extradition en Mauritanie du fils aîné de l’ex-président Khouna Ould Haidalla, recherché par Interpol et poursuivi au Maroc pour trafic de cocaïne. Si elle donne un avis favorable, l’extradition ne pourra être exécutée qu’à l’issue de la procédure engagée contre lui par la justice marocaine pour des délits commis dans le royaume. En effet, alors qu’il faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par son pays et par Interpol, Sidi Mohammed Ould Haidalla a été arrêté en juillet à Agadir (sud du Maroc). La date du procès à Agadir n’a pas été encore fixée. "S’il est condamné, il devra d’abord purger sa peine au Maroc avant d’être extradé", a indiqué une source judiciaire marocaine au correspondant de l’AFP à Rabat. Son père l’ancien président a déclaré que son fils a entamé une grève de la faim au Maroc pour protester contre les conditions de sa détention. "Il nous a joint le 26 octobre pour nous dire qu’il observe une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention", a déclaré à l’AFP Mohamed Khouna Ould Haidalla. Selon l’ancien président, son fils se plaint d’être isolé et d’être victime de "pressions" de ses geôliers. Sidi Mohamed attend une extradition vers la Mauritanie "suite à une décision judiciaire du tribunal de rabat" dont le "jugement est en délibéré", précise son père. "Il a dit clairement qu’il préférait aller dans son pays, qu’il est innocent et que son départ de la Mauritanie vers le Mali, puis le Maroc n’était pas une fuite face à une quelconque implication dans une affaire de drogue, mais plutôt une réaction à une intervention policière à son domicile visant à l’impliquer dans cette affaire", a-t-il expliqué. "Il est innocent, il n’y a rien contre lui et il sera sans doute libéré à son retour en Mauritanie", a estimé l’ancien président. Mi- août, la justice belge avait lancé un mandat d’arrêt international à l’encontre de Sidi Mohamed Ould Haidalla dans le cadre du démantèlement d’un trafic de cocaïne ayant notamment comme point de passage le port d’Anvers (nord de la Belgique).
Des journées de concertation sur les réfugiés et le passif humanitaire Le Premier ministre Zeine Ould Zeidane a annoncé mardi 30 octobre l’organisation de "journées nationales de concertation " le 15 novembre prochain sur le rapatriement des réfugiés négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, prévu début décembre 2007. "Des journées nationales de concertation se tiendront le 15 novembre autour du rapatriement de ces réfugiés, dont le problème est au centre de nos préoccupations, conformément au programme électoral du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a déclaré le chef du gouvernement. Le Premier ministre a rappelé que "tous les Mauritaniens encore réfugiés ou ayant retrouvé leur pays suite à ces violences seront rétablis dans leurs droits et pourront désormais vivre en toute dignité dans leur pays, en citoyens à part entière". Le rapatriement prochain des réfugiés, accompagné par le Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) et initialement prévu en octobre, doit débuter après la signature d’un accord tripartite Mauritanie-Sénégal-HCR. M. Ould Zeidane a également affirmé que les questions liées au "passif humanitaire" de l’ancien régime (1984-2005), "seront traitées dans le cadre de ces journées et trouveront les solutions adéquates". Il a aussi annoncé la mise en chantier d’une stratégie pour "améliorer les conditions de vie économiques et sociales" des anciens esclaves, après la loi initiée par le gouvernement criminalisant cette pratique. "Nous ferons tout, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, pour que tous les citoyens puissent bénéficier des mêmes chances et soient placés dans les mêmes conditions socio-économiques", a-t-il affirmé.
Visite du président de la République en France
Le président de la République a regagné Nouakchott mardi 30 octobre, au terme d’une visite officielle effectuée en France, les 29 et 30 octobre 2007. Au cours de cette visite, le président de la République a rencontré son homologue français, le président Nicolas Sarkozy Les entretiens entre les deux présidents ont porté de manière particulière, -si l’on se base sur le communiqué rendu public à l’issue de la visite-, sur les profondes transformations que connaît notre pays. Le président Sarkozy ayant exprimé -selon le communiqué- son admiration pour l’expérience démocratique mauritanienne et affirmé la disponibilité de son pays de renforcer sa coopération avec la Mauritanie dans tous les domaines. Le président français s’est engagé à oeuvrer pour garantir une participation de la Mauritanie aux activités du groupe euro-méditerranéen. Le président de la République a rencontré, au cours de son séjour en France, le président de l’assemblée nationale française et des acteurs politiques ainsi qu’un groupe d’hommes d’affaires et d’investisseurs français qui ont écouté des explications détaillées présentées par le président de la République sur les opportunités d’investissement en Mauritanie. Au cours de la visite, le président de la République a rencontré le président Abdou Diouf, secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie qui a affirmé, la disponibilité de l’organisation de continuer son appui à la Mauritanie. A l’occasion de la visite, la conférence générale de l’Unesco a tenu une séance spéciale pour écouter un discours du président de la République. Le président de la conférence générale de l’UNESCO s’est engagé à renforcer l’appui de l’organisation à notre pays. En marge de la visite, le président de la République a tenu une rencontre ouverte avec la colonie mauritanienne en France au cours de laquelle il a expliqué la situation du pays. A la fin de la visite, M. Mohamed Saleck Ould Mohamed Lemine, ministre des affaires étrangères et de la coopération a signé avec M. Jean Marie Bockel, secrétaire d’Etat chargé de la coopération et de la francophonie un document cadre de partenariat France-Mauritanie pour la période 2007-2011". A noter qu’au cours de sa visite en France et celles qui l’ont prédécées ailleurs le Président de la République n’était accompagné par aucun journaliste de la presse indépendante boudée depuis la transition. Du temps de Maaouya faut-il le rappeler, la presse indépendante faisait partie des voyages officiels. On nous demande parfois si nous sommes nostalgiques? N’est ce pas Monsieur Ba ? Eh bien, oui, sur ce plan, au moins, nous le sommes !
L’Opposition démocratique démontre sa capacité de mobilisation
Les cinq partis de l’opposition démocratique ont tenu mercredi 31 octobre en fin d’après-midi un grand meeting au stade de la capitale. Plus d’une dizaine de milliers de sympathisants de l’opposition sont venus écouter leurs leaders. Après des allocutions fort ovationnées des présidents de l’UFP, du RNRD, du HATEM, de l’AJD/ MNR, la parole est revenue à Ahmed Ould Daddah président du RFD qui a salué les populations de Nouakchott pour s’être massivement déplacées pour exprimer leur attachement au changement véritable qui seul, peut apporter des solutions aux souffrances des populations. Le Président du RFD a rappelé au Gouvernement qu’il ne peut continuer à abuser des populations avec la comparaison des prix avec les pays du voisinage Il a précisé qu’au Sénégal le sac de riz se vend à 5500 UM et qu’au Mali qui ne dispose pas d’infrastructures portuaires, le même sac se vend à 6500 UM alors qu’ en Mauritanie il est à 8500 UM. Le Président du RFD a déclaré que si le gouvernement est incapable de juguler la hausse des pris, il n’a qu’à démissionner. Avec cette déclaration le président du RFD aura mis le doigt sur la plaie. Le problème du pays c’est l’incompétence d’un gouvernement pléthorique et fantomatique qui accumule les déconvenues et trimballe les casseroles. Bon vent !
Un esclavagiste écroué
Deux enfants : Soueilik garçon de dix ans et M’barka, adolescente de seize ans ont retrouvé leur mère Tarba mint Mboirik après avoir été laissés à leur maître présumé un certain Ould Nebbi qui habite à Guerrou moughataa située à 550 Kms de Nouakchott. L’information a été livrée au cours d’une conférence de presse tenue au siège du FONADH, le mercredi 31 octobre par SOS Esclaves. Tarba Mint M’boirrick présente à la conférence de presse avec ses enfants avait saisi l’ONG pour récupérer ses enfants qu’elle avait laissé à Guerrou. Des membres de SOS Esclaves, se sont rendus à Kiffa et ont saisi le Wali de l’Assaba qui a ordonné de mener une enquête sur l’affaire Selon Birame Ould Dah Ould Abeid, le procureur de la République de Kiffa a libéré Ould Nebbi quelques jours après et lui a remis les deux enfants. Mais suite aux protestations de SOS Esclaves, il a ordonné sa ré arrestation. «Notre objectif en rendant publics ces cas, n’est pas de diviser, mais de participer à la sensibilisation du public. La sanction des auteurs de pratiques esclavagistes est utile et nécessaire, mais elle n’est pas la finalité de notre combat. Ce que nous visons, c’est la réconciliation de tous les mauritaniens sur des bases d’égalité, de non discrimination et de justice.» a déclaré au cours de cette conférence de presse Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves.
Flambée des prix ; pourquoi ne pas suivre l’exemple sénégalais ?
A la veille d’une marche prévue cette semaine dans les rues de Dakar pour dénoncer cette flambée des prix, le gouvernement sénégalais a annoncé le 2 novembre plusieurs mesures pour la stabilisation des prix des denrées de première nécessité, à travers la suspension des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur plusieurs produits. Le président Abdoullaye Wade, a présidé mercredi dernier une réunion qui a décidé la "consolidation" de la suspension des droits de douane sur le riz brisé et le "maintien" de la suspension de la TVA sur le lait en poudre et le pain. Selon le ministre du Commerce, Amadou Habibou Ndiaye, qui rendait compte jeudi dernier à la presse des résultats de cette réunion, ces mesures concernent également le gel des prix du gaz butane pour les emballages de 2,7 kg et de 6 kg, et le maintien, à leur niveau actuel, des marges de distribution, des frais de transport et de manutention de ciment. Le gouvernement sénégalais a également décidé d’accélérer les investissements visant à diversifier les sources d’énergie (charbon, biomasse, biodiesel, éthanol et solaire) ainsi que l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole offshore. Par contre, en Mauritanie, c’est le «Habling», l’autosatisfaction et le comparatisme qui prévalant ; en lieu et place, de mesures concrètes –comme au Sénégal- visant à alléger les souffrances des populations.
Dernier mouvement de l’administration territoriale: On débute avec les seconds couteaux? Le plus grand mouvement de l’Administration territoriale jamais effectué en Mauritanie a été rendu public la semaine dernière. Il a touché les 53 moughataa (départements) de la Mauritanie même si quatre arrondissements sont restés sans être pourvus. Plusieurs femmes ainsi que des militants de l’opposition ont été nommés dans ce mouvement à des postes de commandement Deux femmes ont ainsi été nommées préfets (ou Prefettes). Deux autres femmes ont été nommées gouverneurs adjoints de région. Quatre responsables de l’opposition ont également été nommés à des postes de responsabilité généralement réservés à des proches du pouvoir. Le vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) Dieng Mohamed Koum a été nommé inspecteur au ministère de l’Emploi. Khattry Ould Hamid et Abdouty Ould Ally, deux dirigeants du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Islamistes), ont pris la tête de directions aux Ministères de l’Education et de l’Orientation Islamique. Mamadou Diop, de l’Union des Forces du Progrès (UFP) a été nommé Hakem (préfet). Par ailleurs cinq Hakems des moughataa de Nouakchott ont été limogés pour « inobservation d’un arrêté conjoint du Ministère de l’intérieur et de celui de l’Urbanisme portant interdiction de l’attribution des terrains à Nouakchott». Le motif de leur limogeage a été spécifié dans le décret les relevant de leurs fonctions. Une première en Mauritanie même si les Hakems relevés affirment avoir agi sur instructions écrites du Wali de Nouakchott, non inquiété celui là .Et comme il s’agit d’une première, il fallait qu’elle début avec quelqu’un mais qu’elle s’étende aux hauts responsables de l’administration notamment ceux indexés dans des affaires louches par l’Inspection Générale d’Etat. A défaut, il y aura comme l’impression que le conseil des ministres s’en prend seulement aux seconds couteaux et ne peut faire autant avec des ministres, par exemple.
Le Koweit vient à notre secours
Le Koweït a fait don le 26 octobre de 12 millions de dollars à la Mauritanie pour renforcer son budget. Cette somme doit servir au "renforcement du budget" de la Mauritanie, a annoncé l’ambassadeur du Koweit à Nouakchott, SE Talal El Kharafi, à l’occasion de la remise du chèque au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Selon plusieurs observateurs, les relations entre les deux pays se sont améliorées depuis l’élection en mars du Président Ould Cheikh Abdellahi, qui a travaillé à Koweit City de 1980 à 1993. A l’occasion de son premier déplacement officiel en tant que président, Ould Cheikh Abdellahi, s’était rendu dans la capitale koweïtienne.
Le jugement du journaliste Ould Abeidna mis en délibéré
le jugement du journaliste Abdel Vettah Ould Abeidna, directeur du quotidien Al-Aqsa, poursuivi pour "dénonciation calomnieuse" par un homme d’affaires, a été mis en délibéré jeudi au 7 novembre. Au terme du procès ouvert mercredi dernier devant le tribunal correctionnel de Nouakchott, le parquet a demandé l’application des peines prévues en la matière, sans plus de précision. Le journaliste était initialement accusé de "diffamation" par l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouammatou, mais ce motif a été requalifié par la cour suprême en "dénonciation calomnieuse", ont précisé ses avocats. Plusieurs groupes de journalistes se sont rendus mercredi au tribunal pour, selon eux, marquer leur solidarité avec leur confrère. Abdel Vettah Ould Abeidna avait été inculpé et incarcéré le 24 mai sur plainte de Mohamed Ould Bouammatou, huit jours après la publication par le journal Al-Aqsa d’un article relatif à la saisie, début mai, de plus de 600 kg de cocaïne à Nouadhibou . Il avait été mis en liberté provisoire le 28 mai sur demande du parquet, qui n’avait pas réclamé sa mise sous mandat de dépôt.
Après Ba Mamadou Alassane, Ould Haidalla rejoint la mouvance présidentielle Après Ba Mamadou Alassane président du PLEJ, l’ancien président Mohamed Khouna Ould Haidalla (1981-1984) a annoncé qu’il quittait les rangs de l’opposition pour rejoindre la mouvance présidentielle."J’ai décidé d’apporter mon soutien politique et moral au président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi qui mène une politique nationale modérée et transparente", a affirmé Ould Haidalla. Selon l’ancien président, M. Ould Cheikh Abdellahi conçoit une approche économique capable d’assurer la cohésion sociale et de distribuer la justice entre les fils du pays.
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