... pour contrecarrer et chasser ces derniers, devrait prendre fin après quatre mois d’intervention comme le stipule la constitution française. Le Sénat français doit aussi suivre pour maintenir encore pour une période bien déterminée l’armée française au Mali.
Ce vote fait suite au retrait, le 22 avril dernier de quelques 500 soldats français parmi les 4500 engagés dans ce conflit malien. Les députés du Palais-Bourbon ont tous approuvé le prolongement de l’opération Serval en mission d’intervention militaire dans le cadre de la Misma. En effet, depuis 2008, la constitution française a exigé de tout gouvernement en place en France, de soumettre la décision de prolonger le mandat de l’armée française en mission d’intervention internationale, au parlement après quatre mois. C’est la quatrième fois qu’un gouvernement français se soumet à une telle exigence.
Satisfait de l’adhésion des locataires du palais-Bourbon, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault a indiqué que l’opération «Serval est une réussite dont chaque Français doit être fier » dans la mesure où l’engagement de la France au Mali a fait le consensus au sein de la classe politique pour aider un « ami africain » à se départir de l’envahisseur jihadiste.
Même si l’Onu est en voie de remplacer la Misma selon les conditions à définir, la France a jugé nécessaire d’y rester compte tenu de la résistance islamiste encore perceptible au nord Mali. D’ailleurs, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a annoncé qu’un « millier d’hommes au total » viendront en soutien à la Minusma (mission internationale des nations unies pour le soutien au Mali).
Au niveau de l’UMP, on est encore sceptique sur la « renaissance » d’un Etat malien « viable et réconcilié » compte tenu « des risques d’enlisement » en perspective.
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