Le syndicat SIPES (présumé proche de Tawassoul) a appelé à une interruption de cours, ce mardi 11 décembre 2012, en solidarité avec une vingtaine d’enseignants (sur environ 400) qui refusent d’accepter une «circulaire» les mutant, pour «nécessité de service».
Sur 2053 professeurs programmés, seuls 165 ont manqué à l’appel, soit environ 8,04%. Ainsi sur 119 professeurs programmés au Hodh Charghi, seuls 6 se sont absentés et sur 79 au Hodh Elgharbi, 5 ont manqué à l’appel. En Assaba ce sont 8 professeurs sur 158 prévus qui n’y étaient pas tandis qu’au Gorgol il n’y a eu que 4 absents sur les 178 professeurs attendus, même si au Brakna sur les 180 professeurs programmés 38 ont fait faux bond. Au Trarza ils étaient 9 professeurs à s’absenter sur 250 mais pas un seul absent en Adrar où 89 professeurs programmés se sont présentés. De même qu’à Nouadhibou sur les 70 professeurs convoqués, 27 ont manqué à l’appel, 13 sur 82 au Tagant, 1 sur 144 au Guidimagha, 9 sur 106 au Tiris Zemour, 5 sur 19 en Inchiri et 27 sur 319 à Nouakchott 1 et 13 absents sur 260 à Nouakchott 2. Autant dire que le mot d’ordre de grève lancé par ce syndicat n’a pas été suivi par la majorité des enseignants de Nouakchott et de l’intérieur du pays. De l’avis d’un spécialiste, «c’est là un désaveu de plus pour ce syndicat beaucoup plus préoccupé par la politique que par les préoccupations corporatistes des professeurs».
(Cridem)
|