Les travaux de la réunion sous-régionale sur le rôle des communautés locales dans la gestion et la conservation des sites du patrimoine mondial dans les pays arabes ont été ouverts, dimanche, à l’hôtel Mauricenter à Nouakchott sous la supervision de Mme ...
... Yemhelha Mint Mohamed, directrice de la la législation, de l’archive et des études juridiques. L’organisation d’une telle manifestation s’inscrit dans le cadre de l’adoption des recommandations de la commission du patrimoine mondial au sein de la stratégie globale pour la mise en exécution de la convention relative à la gestion durable des ressources du patrimoine mondial des communauté locales pour la période 2012/2022. Cette réunion à laquelle participent des chercheurs et des experts du monde arabe et des représentants des communautés locales en plus des responsables municipaux des zones concernées a pour objectif de mettre en exergue le rôle des communautés locales dans la gestion du patrimoine mondial. Elle vise également à définir le cadre où l’on doit inscrire l’action des ces communautés locales en plus de l’établissement d’une étroite coopération entre les autorités publiques et les organisations de la société civile. Cette réunion vise aussi à attirer l’attention sur le rendement économique de la participation des populations locales à la gestion du patrimoine mondial, notamment en matière d’artisanat et de tourisme durable en plus l’intérêt que représente l’expérience du Parc National du Banc d’Arguin. Dans un mot prononcé pour la circonstance, Mme Yemhelha Mint Mohamed, directrice de la législation, de l’archive et des études juridique au Secrétariat général du gouvernement a indiqué que cette rencontre constitue une bonne et heureuse occasion pour le gouvernement pour assurer l’appui à la participation des communautés locales à la gestion des sites naturels et culturels du pays. Mme Yemhelha Mint Mohamed a rappelé que le gouvernement mauritanien accorde un intérêt particulier au patrimoine culturel, et l’organisation des festivals annuels des villes anciennes, sous la haute supervision du Président de la République, s’inscrivent dans cette optique. Au paravent, le directeur général du Parc National du Banc d’Arguin, M. Aly Ould Mohamed Salem a prononcé un discours dans lequel il a indiqué que l’institution qu’il dirige jouit d’une position confortable parmi ses homologues dans le monde arabe, en Afrique et même à travers le monde grâce aux efforts que les gouvernements mauritaniens n’ont cessé de fournir. Il a également rappelé que le Parc National du Banc d’Arguin est de nos jours objet d’un intérêt international du fait des changements climatiques et des activités humaines en mer et sur terre, ce qui a amené l’organisation international pour la protection du patrimoine mondial à envoyer, en janvier 2014 pour le suivi des dangers qui menacent ce parc et son environnement continental et halieutique. Pour sa part Mme Sena Alam, représentante du bureau de l’UNESCO au Maghreb arabe, & attiré l’attention sur l’importance des conventions internationales en matière de la préservation du patrimoine mondial, rappelant que parmi les conventions les plus importantes, figure celle de 1972 relative à la protection du patrimoine culturel et naturel en tant que patrimoine appartenant à la communauté internationale dans son intégralité.
AMI
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