Arrivé à Nouakchott en milieu de journée du 26 juillet le patron de la diplomatie française M Bernard Kouchner a été reçu par le président Aziz avant de se réunir avec la communauté française vivant en Mauritanie et de l’appeler sur un ton très alarmiste à la vigilance.
Son patron (Sarkozy) ayant demandé au préalable aux français de ne pas voyager vers les pays du Sahel. M Kouchner a donné une conférence de presse à la présidence où l’écrasante majorité des journalistes mauritaniens n’ont pas été conviés par le ministère de la Communication.
«La France est à vos cotés !» a déclaré Kouchner qui n’aura pas répondu à la question de savoir pourquoi la France n’a pas été justement aux cotés de Germaneau en changeant avec lui, sa stratégie adoptée pour Camatte.
Etait- ce parce que la France pensait que M Germaneau était déjà mort et auquel cas pourquoi lance-t-elle une opération militaire pour tenter de libérer "un mort"?
Sarkozy avait-il besoin d’un coup d’éclat à annoncer au JTV de 20 Heures genre : «We got him» de Bremer après la capture de Saddam en 2003, faisant ainsi oublier les affaires Joyandet et Bettencourt. M Kouchner dont le pays affirme avoir perdu tout contact avec les ravisseurs n’aura pas également répondu aux déclarations d’Aqmi dans son communiqué du 12 juillet dans lequel elle affirmait que la France était indifférence au cas de Gemaneau comme si contact, il y en a bien eu.
Tout comme les revendications dont les sources independantes affirment qu’ elles avaient bien été transmises aux Francais.
M Kouchner sest également permis de démentir la version mauritanienne sur le raid mené contre Aqmi, une version avancée le 23 juillet par un duo ministériel mauritanien.
Depuis que Kouchner était venu le dire , les Mauritaniens ont commencé à douter que l’opération fut réellement mauritanienne.
Alors après tout cela , M. Kouchner qui n’a pas eu de questions gênantes s’est envolé pour Bamako et Niamey.
Après les hâbleries ce sera peut être, le temps des fourberies. MAOB
Extraits de la conference de presse de Kouchner à Nouakchott
"Peut-être qu’il (Germaneau) était mort depuis des mois, avant même l’ expiration de l’ultimatum fixé par ses ravisseurs"
"La décision (de mener le raid contre AQMI) a été prise au plus haut sommet des Etats mauritaniens et français pour tenter de le sauver et, avec l’aide de la France, la Mauritanie est intervenue mais malheureusement, Germaneau n’était pas là ou on le cherchait"
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