En décembre 2013 l’ancien Colonel Cheikh Ould Baya toujours négociateur en chef des Accords de pêche avec l’Union Européenne (UE) signait un article triomphaliste sous le titre: «Légui nak?» (expression wolof qui signifie : Et maintenant ?) dans lequel il criait victoire...
...après la ratification du protocole de pêche avec l’UE). Il parlait de prouesses réalisées dans un contexte qu’il a jugé défavorable aux plans interne et externe. (http://maurisahel.com/article1446.html) Une année après, en ce décembre 2014, son fameux «Légui nak?» reste plus que d’actualité avec l’échec des négociations sur le renouvellement de l’Accord de pêche RIM-UE , la tempête soulevée par les gigantesques incitations de 48% des amendes , lesquelles, expliquent la motivation et le zèle de la surveillance des pêches ainsi que le désespoir et la rage manifestés par des centaines de gardiens d’une société de sécurité privée dont la présidence du conseil d’administration est assurée par ce Ould Baya, là. Alors, Légui nak, on attend toujours des réponses à des questions essentielles. Comment en effet, justifier les 48% des amendes de pêche versées à la surveillance des pêches seulement du temps où elle était dirigée par Ould Baya ? Pourquoi avoir créé donc des incitations à la tête du client ? Va-t-on continuer à chercher et trouver des boucs-émissaires ? A culpabiliser des acteurs et présenter nos partenaires Européens en escrocs, eux, qui nous donnent plus que ce qu’ils ne reçoivent de nous ? Va-t-on poursuivre la stigmatisation et la pénalisation des Mauritaniens qui ne partagent pas la stratégie de gestion et de négociation du dossier ? Comment renouer avec les Européens car nous ne sommes pas le seul pays au monde ayant un stock de poisson ? Comment ne pas entrainer le pouvoir dans un conflit avec l’Europe duquel il peut bien se passer et dans lequel il laissera des plumes ? Qu’a-t-on finalement fait avec les pauvres bougres de gardiens qui ont marché 750km de Zouerate à Nouakchott ? Alors, Legui nak ? MAOB
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