Un dirigeant du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a minimisé les déclarations de Ibrahim Ag Mohamed Assaleh précisant que ce dernier ne fait plus partie du MNLA et qu’il est devenu un instrument au service d la sécurité d’Etat malienne.
«Ibrahim Ag Mohamed Assaleh ne représente que sa personne ou le barbu qui l’accompagne. Il mène un travail de sape pour le compte de la sécurité d’Etat malienne, et la MINUSMA», affirme le 24 mars un dirigeant du MNLA qui a préféré garder l’anonymat. Une nouvelle "Coalition du peuple pour l’Azawad" (CPA) disant représenter "toutes les communautés du nord du Mali" a été annoncée le 20 mars de Ouagadougou par Ibrahim Ag Mohamed Assaleh un ex-cadre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), chassé de ce mouvement. La CPA entend mener le "même combat politique" que le MNLA, mais dans un esprit moins "va-t-en guerre" (…) des membres du MAA et du HCUA ont déjà rallié la CPA ainsi que la grande majorité des "militaires" du MNLA, soit 8.000 hommes, a affirmé Ag Mohamed Assaleh à l’AFP. Ses déclarations ont été faites le jour même de l’ouverture de la réunion de trois groupes armés du nord du Mali à Rome (20 au 22 mars) sous les auspices de la communauté catholique Sant’Egidio, en vue d’établir une coordination. Il s’agissait de représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et de Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), des groupes qui s’étaient détachés d’autres mouvements plus extrémistes et islamistes, pour participer au processus de négociation prévu par les accords de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 avec les autorités de Bamako.
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