La rébellion se retire des négociations après la violation du cessez-le-feu par le Mali   
27/09/2013

Les rebelles du Nord-Mali  ont  décidé de suspendre leur participation aux structures de mise en Å“uvre de l’accord signé le 18 juin  2013 avec le gouvernement malien de transition sous l’égide de la médiation de président Burkinabé Blaise Compaoré . Ce développement fait suite aux multiples exactions...



...à connotation ethnique, commises contre des populations du Nord-Mali par l’armée gouvernementale notamment à Tombouctou, Gao et Gossi .
Il intervient également après l’attaque menée le 11 septembre par l’armée malienne contre une base du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) à Foyta, qui a constitué, selon les observateurs,  une violation unilatérale du cessez-le-feu.
Dans un communiqué conjoint daté le 26 septembre  , trois groupes armés - deux touareg, un arabe - ont annoncé à  Ouagadougou avoir "décidé de suspendre leur participation aux structures de mise en oeuvre" de l’ accord signé le 18 juin avec le gouvernement malien de transition, suite à une médiation conduite par le Burkina Faso. Cet accord avait surtout  permis l’organisation de la présidentielle ( ce qui intéressait le plus le Mali) , y compris à Kidal (nord-est), alors contrôlée par les groupes armés touareg qui y demeurent aujourd’hui encore présents.
   Le texte a été signé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, touareg) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, arabe), Azawad étant le nom donné à des régions du nord du Mali par des Touareg.
   Selon les trois mouvements, la décision de suspension a été prise le 18 septembre, alors que leurs représentants participaient à Bamako à une réunion du comité de suivi de l’accord de Ouagadougou.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta qui  vendredi  27 septembre aux Etats-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies. En prêtant serment le 4 septembre, il avait affirmé que la réconciliation nationale était une priorité "pressante" de son mandat, après une élection présidentielle ayant bouclé 18 mois de crise politico-militaire au Mali.
  


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