Un homme politique malien veut le report des élections à trois mois   
06/04/2013

Maître Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique, (CNID) et candidat à l’élection présidentielle malienne prévue en juillet prochain, a déclaré à RFI qu’il préfère « un report de quelques mois » de cette échéance électorale. Selon Me Tall qui craint un ...



... scénario à l’ivoirienne, «Il faudrait mieux, de mon point de vue, décaler les élections de trois mois que d’avoir à gérer dix ans de crise». La date de juillet qu’il ne considère pas « comme une fin en soi » pourrait bien être décalée pour donner la chance aux populations déplacées à cause de la crise de s’inscrire sur les listes électorales et de pouvoir voter. «Nous devons travailler à réunir toutes les conditions afin que ces élections soient les plus inclusives possibles, c’est-à-dire avec la participation des populations déplacées ou réfugiées » a-t-il indiqué. Me Tall a avancé comme raisons, la participation à tous les maliens à l’élection présidentielle pour plus de « légitimité » à celui qui sera élu président du Mali. «Il faut que le futur président de la République ait une légitimité incontestable avec une très forte participation» a-t-il soutenu.
A en croire Me Mountaga Tall, «Il faudrait mieux, de mon point de vue, décaler les élections de trois mois que d’avoir à gérer dix ans de crise ». Le président du CNID, préfère une élection retardée à un  «conflit post-électoral « à l’ivoirienne » qui a duré quand même dix ans, avec des milliers de morts».
Le candidat à l’élection présidentielle malienne souhaite le règlement de la question des communautés arabes et noires, la réintégration des populations déplacées ou réfugiées dans les pays limitrophes notamment en Mauritanie avant de songer à aller aux élections.
Le Mali vit une crise sans précédent depuis le coup de force du 22 mars 2012 perpétré par le capitaine Amadou Sanogo contre l’ancien président Amadou Toumani Touré en exil à Dakar. Il s’y ajoute l’occupation du nord par les islamistes jihadistes qui ont occasionné une intervention de la France avec l’opération «Serval » appuyé par les forces armées africaines et bientôt par l’Onu.


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