Trierweiler, les contradictions d'une Frondeuse   
12/10/2012

Une Première dame qui a du mal à trouver ses marques. Impulsive et éprise d’indépendance. Tel est le portrait de Valérie Trierweiler que brossent les auteurs de "La Frondeuse" dans un livre qui revient longuement sur le "twittergate" et relaie des rumeurs sur la vie privée de la journaliste.



Dans leur ouvrage publié ce jeudi, Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn décrivent Valérie Trierweiler comme "une femme qui gêne... et qui en est fière".
Le premier article qu’elle a signé pour "Paris Match" après l’élection de François Hollande à l’Elysée porte sur une biographie de la First Lady Eleanor Roosevelt, rappellent-ils en lui attribuant ces propos: "Elle a raison. Elle les emmerde. Et moi, c’est mon modèle".
Valérie Trierweiler a été surnommée Cruella et La Duchesse, rapportent-ils, en la comparant à Bonemine, l’épouse autoritaire du chef Abraracourcix dans "Astérix", ou encore à l’exigeante Bree Van de Kamp du feuilleton "Desperate Housewives". Ils rapprochent son franc-parler de celui de l’actrice Mathilde Seigner, et la qualifient de talon d’Achille de François Hollande.
Pour eux, la Première dame est "une doctoresse Jekyll, séductrice, altruiste, attentionnée, pleine de bonnes intentions, et une Mrs Hyde péremptoire, menaçante, envahissante, égocentrique".
Les biographes racontent ses coups de sang pendant la campagne présidentielle quand on la taquine, qu’on gare mal sa voiture ou qu’elle se voit privée d’un tête-à-tête qu’elle avait prévu avec François Hollande. Ce ne sont pas toujours des caprices, relèvent-ils, notant que cette compagne attentionnée entend ménager du temps au candidat pour souffler.
Après la victoire du 6 mai, elle clame qu’elle ne sera pas une potiche, tout en récusant une quelconque influence sur le chef de l’Etat. Les auteurs affirment pourtant qu’elle a accéléré certaines carrières et en a freiné d’autres.
Valérie Trierweiler a du mal à entrer dans son rôle de Première dame. A la passation de pouvoirs, elle enfreint la tradition en serrant la main de représentants des corps constitués. Des conseillers présidentiels lui demandent d’abandonner le journalisme. "Si vous voulez, je peux aussi aller m’inscrire à Pôle emploi et demander des bourses pour mes enfants", leur rétorque cette mère de trois grands garçons. Alors qu’elle souhaite se rendre à Mayotte pour aider des enfants pauvres, l’Elysée la contraint à renoncer à ce déplacement jugé trop politique.
Selon les auteurs, le week-end précédant son célèbre tweet, Valérie Trierweiler aurait eu un désaccord avec François Hollande sur le mariage - un engagement que le président rechignerait à prendre. Mais c’est surtout le soutien politique qu’il a accordé à Ségolène Royal qui a fait sortir sa compagne de ses gonds. Elle a donc twitté son soutien au dissident socialiste Olivier Falorni, fidèle hollandais de longue date, devenu depuis député de La Rochelle. Et déclenché une tempête politique.
"A l’instar d’une louve qui doit protéger son territoire, elle se livre régulièrement à des démonstrations de force pour impressionner Ségolène Royal", écrivent les auteurs. Ils en veulent pour preuve le baiser qu’elle a arraché sur scène au président élu, la nuit de la victoire à la Bastille. "Embrasse-moi sur la bouche", a-t-elle intimé à François Hollande qui venait de faire la bise à la candidate de 2007.(Afp)


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