Les ex-rebelles des Forces nouvelles doivent déposer les armes en préalable à la tenue des élections, a estimé le ministre ivoirien de la Défense, Michel Amani N’Guessan. Cette exigence, qui pourrait encore repousser la date du scrutin censé tirer un trait sur la guerre civile de 2002-2003...
...est l’un des points les plus épineux du processus de paix. Les deux parties s’étaient entendues pour que les combattants des Forces nouvelles regagnent leurs garnisons avant les élections, mais le camp du président Laurent Gbagbo exige désormais leur désarmement complet. "S’il n’y a pas de désarmement, il n’y aura pas d’élections", a affirmé mardi soir le ministre de la Défense, s’adressant à des cadres militaires. "Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, nous avons deux armées sur le terrain. Il faut d’abord restaurer l’armée (...). Ensuite, l’armée doit assurer la sécurité des élections", a-t-il ajouté. Prévues à l’origine pour 2005, ces élections ont été reportées à plusieurs reprises. Les Forces nouvelles, qui contrôlent la moitié nord du pays depuis la guerre civile, assurent que leurs combattants ont déposé les armes et attendent le scrutin pour achever le processus. Le camp gouvernemental les accuse toutefois de trainer les pieds pour continuer à lever des impôts dans la zone qu’ils contrôlent. Reuters
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