Le discours du Président de l’Assemblée Nationale Monsieur Messaoud Ould Boulkheïr s’est caractérisé par un sens de responsabilité et d’abnégation inégalé ces dernier temps. Face au blocage qui perdure depuis la signature de l’accord cadre de Dakar dont l’application des clauses devait permettre le règlement définitif de la crise.
En fait, il est indéniable que la Mauritanie patauge dans une crise qui pourrit de jour en jour : La situation économique est critique, les conditions de vie des citoyens sont inquiétantes, les problèmes politiques et sociaux empirent et la gestion des affaires est chaotique. L’impasse due à l’entêtement et aux tendances autocratiques de Ould Abdel aziz, a nécessité que le Président Messaoud s’adresse, du haut de son perchoir, à la conscience des députés et par-delà au peuple mauritanien afin que tout le monde assume ses responsabilités. Car par ces temps où même la communauté internationale s’inquiète de la situation de la Mauritanie, les mauritaniens ne peuvent plus être tenus à l’écart et doivent être informés sans vernis de ce qui se passe dans le pays. La récurrence des grèves, l’usage disproportionné de la violence et les multiples violations des libertés voilà autant de facteurs préoccupants et menaçant la stabilité et la quiétude, mais qui ne représentent que les premiers soubresauts d’une chienlit programmée. C’est le moment de tirer les leçons des conséquences désastreuses de la politique de l’autruche. C’est le moment, où jamais de prendre la mesure de la crise et d’œuvrer, par les moyens qui s’imposent, à trouver une solution aux problèmes. Le Président Messaoud a tiré une sonnette d’alarme. Le devoir des parlementaires était de se poser des questions sur la raison de cette décision, non de la vilipender et de se faire les porte-voix d’un exécutif incapable et irresponsable ! OB* * contributeur ayant requis l’anonymat
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