
« La santé maternelle et infantile constitue l’un des piliers les plus importants des stratégies du secteur de la santé ».
C’est ce qu’a affirmé à cette occasion, le Secrétaire Général du ministère de la Santé, M. Mohamed Lemine Mohamed El-Haj, à l’ouverture des travaux d’un atelier axé sur la santé reproductive, organisé par le Programme national de santé reproductive et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans le but de diffuser les directives de l’OMS sur la santé des mères, des nouveau-nés et des adolescents, ont été ouverts lundi à Nouakchott.
L’atelier, de cinq jours, vise à examiner comment bénéficier des recommandations et des directives de l’OMS dans le domaine de la santé reproductive, comme un moyen de les développer et d’augmenter les performances et les domaines d’intervention en santé maternelle et infantile.
M. Ould Mohamed El Hadj a rappelé que la santé maternelle et infantile constitue le premier axe de l’actuel Plan National de Développement du Secteur de la Santé 2022-2030 (PNDS), et mis en relief les instructions données par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, afin d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant.
« Les documents de politiques, normes et procédures de santé reproductive sont des documents consensuels, élaborés sur la base des documents de politiques, normes et procédures de santé reproductive révisés en 2019 suivant un long processus basé sur des hypothèses scientifiques et sur les récentes recommandations de l’OMS relatives à la santé des mères, des enfants, des nourrissons, des adolescents et des jeunes », a-t-il poursuivi.
Il a remercié, enfin, les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le secteur, notamment l’OMS, pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile.
Pour sa part, la Représentante résidente de l’OMS en Mauritanie, Mme Ndiaye Faty Charlotte,, selon laquelle, la Stratégie mondiale pour la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent « 2015-2030 » appelle à une action sérieuse pour réduire la mortalité maternelle et infantile. « Cela nécessite des efforts concertés et l’innovation dans les méthodes, procédures et outils que nous utilisons, pour résoudre avec fermeté et efficacité les problèmes qui entravent la fourniture efficace des services de santé, qui ciblent spécifiquement les femmes, les enfants et les adolescents »,
Elle a ajouté que la Mauritanie est appelée à améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents à travers l’adoption du Plan d’action de Maputo, et rappelé que cet engagement vise à fournir des services de santé de haute qualité et abordables pour promouvoir la santé maternelle, néonatale et infantile, en plus de l’élimination des décès maternels et infantiles évitables d’ici 2030.
La coordinatrice du Programme national de Santé de la Reproduction, Mme Fatimetou Mint Moulaye a fait pour la circonstance une présentation au cours de laquelle elle a abordé l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, et les problèmes soulevés dans ce domaine.
Mme Mint Moulaye a, également, souligné la hausse dangereuse des décès chez les mères et les nouveau-nés, et appelé les participants à tirer le meilleur parti de cet atelier afin de contribuer à réduire les décès maternels et infantiles et à faire face à tous les défis posés dans le domaine de la santé maternelle et infantile. ami