Les négociations de la seconde phase du dialogue inter-malien se poursuivent actuellement en Algérie depuis le 1er septembre. La phase initiale du dialogue intermalien, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, a été couronnée par...
...la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger et une déclaration de cessation des hostilités entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays. Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents étaient le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident). Apres des réunions d’échanges avec les représentants des communautés du Nord-Mali et le société civile, une première rencontre entre les autorités maliennes et les mouvements du Nord-Mali devait avoir lieu le 12 septembre, mais a été reportée. Cinq des six mouvements du Nord-Mali (à l’exception d’une Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMP-FR) émanation du gouvernement de Bamako et dirigée par Harouna Touré) , ont publié une déclaration indiquant que leur priorité est la négociation sur le «statut politique et institutionnel du Nord –Mali». Il s’agit pour ces mouvements de trouver une solution à «l’oppression constante » exercée depuis l’indépendance du Mali contre la minorité arabo-berbère par les Noirs Maliens au pouvoir au Mali, lesquels, ont commis plusieurs génocides depuis 1962, et considéreraient les arabo-berbères maliens comme des citoyens de seconde catégorie.
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