Assainissement de Nouakchott : La tâche est énorme   
27/08/2014
La montée de la nappe phréatique alimentée par des dizaines de milliers de puits perdus pour les déchets liquides des ménages,  ainsi que  par d’immenses fuites  d’eau des réseaux de distribution d’Aftout et d’Idini,  auxquels s’ajoute,  les eaux de pluie à chaque hivernage  causent...



...de grands désagréments aux habitants de plusieurs de départements de Nouakchott  et plus particulièrement, à  ceux de Sebkha, El mina, le Ksar et Tevragh Zeina.

Le système d’assainissement mis en place dans les années 60 couvre à peine les besoins du centre ville de Nouakchott, capitale de la Mauritanie. 

Les Autorités en étaient  conscientes, en créant en 2009 un Office National de l’Assainissement (ONAS) avec pour mission la réalisation et la gestion de réseaux pour le pluvial, les eaux usées  et les stations d’épuration sur toute l’étendue du territoire national.

Une première convention signée en 2009 avec une entreprise chinoise  n’a pas eu d’effets pour des considérations, liées dit-on,  à son coût jugé exorbitant.

Les Autorités ont évolué depuis lors, vers une approche transitoire à travers  la mutualisation, en période de pointe, des moyens, du reste modestes, de plusieurs intervenants: (ONAS, SNDE,  Protection Civile, ENER et  Communauté urbaine).  

Cette approche  privilégie  l’assainissement  par refoulement des eaux  en attendant le lancement fin 2014  des travaux du nouveau système d’assainissement  qui fera recours  également au mode gravitaire lequel  impliquera la construction de conduites et d’avaloirs .

Et en attendant,  la priorité a donc été accordée aux axes les plus fréquentés de Nouakchott : ( Carrefour Madrid-Sortie Akjoujt, Avenue Gamal Abdel Nasser-Marché capitale- Hôpital National,  Carrefour Eglise,  Stade Olympique , Hôpital Mère et Enfant,  etc… )  ainsi qu’aux moughataas les plus touchés par la stagnation des eaux : (Socogim Ps,  Sebkha et Elmina).  

Une partie des eaux aspirées notamment du centre ville  est envoyée vers la station d’épuration de Sebkha tandisque la grande flotte  est amenée dans une grande technicité et un esprit d’innovation et d’ingéniosité sur plus de 10 km avec des conduite en PHD à partir  des stations de refoulement de la Socogim Ps , vers Sebkha , puis  El Mina et enfin,  au  littoral où les eaux sont déversées dans un étang artificiel jouxtant la plage des pêcheurs .

Une mission qui n’est pas du tout "simple" comme nous le disions parfois.   Et qui démontre que le Département en charge de l’Assainissement  tout en réfléchissant sur le long terme,  ne baisse pas le bras devant le défi de l’heure.  La tâche,  est hélas, énorme !











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