Des militaires nigérians fuient Boko haram et parlent de manÅ“uvre tactique   
26/08/2014

Plusieurs centaines de militaires nigérians redoutant les exactions du groupe islamiste armé Boko Haram ont fui leurs postes de combats pour se réfugier, dimanche soir, dans l’extrême-nord du Cameroun, a appris l’AFP lundi de sources sécuritaires.



"Environ 500 militaires nigérians se sont réfugiés dimanche dans l’extrême-nord (du Cameroun)", frontalier du Nigeria, a indiqué un officier de police en poste dans la région.
"Ils ont fui parce qu’ils avaient peur d’une attaque des Boko Haram. Ils sont entrés avec tout leur arsenal de guerre (pick-up et blindés en l’occurrence)", a ajouté le policier qui a requis l’anonymat.
"Certains de ces militaires étaient positionnés à Ashigashya (Nigeria). Ils ont traversé la région de l’Extrême-Nord et voulait rallier Kerawa (Nigeria) où étaient positionnés leurs camarades", a-t-il expliqué.
"Mais ils ont dû rappliquer en territoire camerounais, en compagnie de ceux de Kerawa, parce que cette ville avait été attaquée", a-t-il rapporté.
De même source, ces soldats ont été convoyés à Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord, et sont actuellement en route pour le Nigeria.
Joint au téléphone par l’AFP, un responsable de l’armée a parlé de "plus de 450 militaires nigérians" qui se sont réfugiés au Cameroun. Il n’a pas souhaité en dire plus.
Selon l’officier de police, l’armée nigériane a de plus en plus du mal à faire face aux islamistes de Boko Haram, notamment dans les localités frontalières.
Dans un communiqué publié lundi après-midi, l’armée nigériane a toutefois démenti toute fuite de ses troupes, évoquant une "manoeuvre tactique de charge à travers la frontière".
Lundi plusieurs autres soldats nigérians ont fui à Fotokol (extrême-nord du Cameroun) à la suite d’une attaque islamiste ayant pris pour cible la ville nigériane de Gamboru Ngala.
Des soldats camerounais ont été déployés sur la frontière pour empêcher l’entrée des combattants de Boko Haram à Fotokol, où de nombreux Nigérians se sont réfugiés après l’attaque de Gamboru. (Afp)



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