La Mauritanie vit, en ce mois d’Août, où a eu lieu l’investiture du président Mohamed Ould Abdel Aziz inaugurant un second mandat, une situation de crise multidimensionnelle sans précédent et sécuritaire. En effet les institutions politiques en place issues d’élections non ...
... crédibles excluent une bonne partie des forces politiques ; les différents secteurs économiques connaissent une léthargie non moins préoccupante en raison des choix incohérents et improvisés, à preuve le drame de la pêche artisanale plus que jamais marginalisée laissant nos riches ressources halieutiques aux seules mains des partenaires étrangers. Les ressources minières et pétrolières en perpétuelles augmentations sur le marché internationale ces dernières années sont exploitées dans une totale opacité et les mannes financières qu’elles génèrent subversivement gérées ; et ce au moment même où le niveau de vie des citoyens n’a de cesse se détériorer, du fait des prix des produits de première nécessité notamment le riz, le sucre, la viande, les hydrocarbures, et plus récemment le gaz butane qui connaissent des flambée sans précédent, preuve certaine d’une inflation inavouée. L’agriculture est en fait abandonnée : une réforme foncière dépossédant les vrais agriculteurs de leurs terres et de moyens en dépit des sorties élogieuses faites à ce sujet ; Un élevage de bétail toujours transhumant et décimé au gré des aléas climatiques et des fléaux. A tout cela s’ajoute la dégradation d’ouvrages d’infrastructures mal étudiées et non contrôlées en raison de l’inexistence d’études sérieuses, de services techniques publics compétents et/ou dépourvus de moyens adéquats comme en témoigne éloquemment l’érosion des routes, la pollution de la quasi-totalité des rues et des quartiers populaires de la commune de Nouakchott faute d’assainissement véritable et d’autres capitales régionales et localités : Mbout, Sélibaby, Mal, Guerou, Kankossa, suites aux premières pluies. Alliance Populaire Progressiste profondément préoccupé par cette situation, - interpelle les autorités publiques sur le sérieux à accorder à l’ensemble de ces questions ; - Invite à nouveau les pouvoirs publics , l’ensemble des responsables des partis politiques et de la société civile à se pencher d’urgence sur ces questions au cours de débats sérieux dont les conclusions seront mises en œuvre et non plus laissés aux oubliettes comme les résultats des derniers états généraux de l’éducation et de la formation.
Nouakchott le 25 Aout 2014
Le Bureau Exécutif
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