Nouakchott : Après la pluie, marécages et mares boueuses le long des artères   
25/08/2014

Il a plu ces dernières 48 heures un peu partout dans le pays et à Nouakchott, une pluie providentielle qui a répondu aux attentes de nombreux riffis qui ont failli perdre espoir après les quelques précipitations enregistrés en juin et juillet écoulés.



 Ces pluies, mal réparties dans l’espace et dans le temps, n’ont pas toujours favorisé l’émergence de pâturages et ont plutôt prolongé la période de soudure au plus grand dam des agriculteurs et éleveurs.

 Les précipitations finalement tombées cette semaine leur ont redonné espoir et la campagne a commencé à vivre.

 Mais à Nouakchott, la situation est tout autre. Les abords des différentes artères sont envahis par l’eau de ruissellement qui a creusé, de part et d’autre des avenues, des mares profondes.

 Un tel état de fait a eu pour conséquence rendre Nouakchott "incirculable" à certaines heures de la journée.

 Cette situation, conjuguée au caractère particulier du mauritanien, réfractaire à l’ordre et à la discipline, devient infernale. En effet, des automobilistes peuvent parfois passer plus d’une heure sur un tronçon de moins de 500 mètres, entrainant l’arrêt pur et simple de certaines petites cylindrées en raison du degré de surchauffe de leur moteur. Un calvaire qui empoisonne l’atmosphère déjà surtendue de la circulation routière.

 Ainsi la problématique de l’assainissement de Nouakchott est à nouveau mise à l’épreuve surtout au niveau de certaines avenues et carrefours de la capitale.

 Pour l’automobiliste S.C, cette situation est d’autant plus insupportable que "précisément nombre de Nouakchottois sont partis en vacances et que les élèves et étudiants ont, pour la plupart, quitté la ville si bien que Nouakchott a perdu près du tiers de sa population. Malgré cela, on y circule difficilement".

 Pour Mme M.K. "ces marécages non seulement provoquent un ralentissement de la circulation routière mais sont sources de prolifération de moustiques et autres insectes nuisibles pour la santé et il convient donc de les désinfecter ou à défaut les combler sans tarder par du sable".

 En tout état de cause, cette situation dit encore M.T, mérite d’être examinée sérieusement par les pouvoirs publics en vue de lui trouver une solution à court terme en attendant la mise en oeuvre du grand projet d’assainissement dont l’exécution doit s’étaler au moins sur 3 ans.





AMI


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