Atelier de sensibilisation : Activer l'assistance judiciaire en Mauritanie   
07/08/2014

Les travaux d’un atelier de sensibilisation sur les moyens susceptibles d’activer l’assistance judiciaire en Mauritanie, organisé par le ministère de la justice en collaboration avec le PNUD, ont démarré, jeudi à Nouakchott.



 L’atelier, qui dure 2 jours, vise Ă  faire le point sur la rĂ©alitĂ© de l’assistance judiciaire dans notre pays, dĂ©terminer et diagnostiquer ses contraintes, afin de suggĂ©rer les solutions susceptibles de la maintenir et de l’activer davantage.

 Dans un mot prononcĂ© pour l’occasion, le ministre de la justice M. Sidi Ould Zeine a indiquĂ© que le dĂ©partement de la justice oeuvre pour restituer et faciliter les mĂ©canismes d’accès Ă  la justice. C’est ainsi que cet atelier a Ă©tĂ© organisĂ© dans le but d’activer le système de l’assistance judiciaire dans notre pays, de manière Ă  garantir aux franges vulnĂ©rables et aux handicapĂ©s l’accomplissement de leurs droits, Ă  l’instar des autres franges de la sociĂ©tĂ©.

 Il a ajoutĂ© que l’activation d’un système national d’assistance judiciaire constitue la garantie de l’application des principes de protection, par la justice, des droits des citoyens et leur Ă©galitĂ© devant la loi, faisant remarquer que le justiciable incapable de nommer un avocat pour le dĂ©fendre devant la justice et celui qui n’a pas les moyens de payer les honoraires d’un constat, d’une expertise ou d’une convocation de son adversaire, ou toutes autre procĂ©dure dont dĂ©pend la rĂ©solution de son conflit, doit bĂ©nĂ©ficier de l’assistance judiciaire d’un Etat, soit disant, de droit.

 Et le ministre de rappeler que la Mauritanie avait adoptĂ© depuis 2006, un système d’assistance judiciaire, dĂ©crĂ©tĂ© par l’ordonnance n° 05/2006, relative Ă  l’assistance judiciaire et suivie par les autres textes comportant l’organisation et la gestion des bureaux de l’assistance judiciaire, mais ces textes n’ont jamais Ă©tĂ© activĂ©s.

 L’ouverture de l’atelier s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, de la commissaire aux droits de l’homme, de la prĂ©sidente de la commission nationale des droits de l’homme et du parquet près la cour suprĂŞme.

 






AMI


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