Crash du vol AH5017: les premières réponses arrivent   
07/08/2014

Deux semaines après le crash d’un vol Air Algérie au Mali, les enquêteurs sont en mesure d’affirmer que l’avion "est tombé avec une très grande vitesse verticale" et que les 116 passagers et membres d’équipages qui sont tous morts n’ont "pas souffert".



Le scenario du crash du vol AH5017 se précise. Il y a deux semaines, un avion d’Air Algérie parti de Ouagadougou (Burkina Faso) et à destination d’Alger s’est abîmé au nord du Mali. Ce crash n’a fait aucun survivant parmi les 116 passagers et membres d’équipages, dont 54 Français. Désignés comme investigateurs de l’enquête technique par les autorités maliennes, les enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) ont annoncé mercredi que les premiers éléments recueillis leur permettaient d’affirmer que "l’avion est tombé avec une très grande vitesse verticale, parce qu’il s’est littéralement pulvérisé".


"Le choc a été quasi instantané"
Aussi, "le choc a été quasi instantané" et l’ensemble des personnes à bord de l’appareil n’a "pas souffert", ont-ils également affirmé. Une maigre consolation pour les familles des victimes, lesquelles vont devoir attendre plusieurs mois avant de récupérer les restes de leurs proches décédés dans ce crash. "Il est aujourd’hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des victimes, je pense qu’il est très difficile de pouvoir les récupérer parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol", a prévenu la semaine dernière le général Gilbert Diendiéré, chef d’Etat-major particulier à la présidence burkinabé. "Nous avons procédé à un peu plus de 1 000 prélèvements. Scientifiquement, nous avons une forte probabilité d’identifier toutes les personnes", a de son côté assuré le colonel Patrick Touron mercredi, sans toutefois préciser quand.


Des gendarmes français, aidés d’homologues maliens, espagnols et algériens travaillent actuellement à la collecte de restes humains. Ces derniers sont ensuite entreposés dans un container réfrigéré à -20°C dans la ville de Gao.  Une conférence de presse organisée par le BEA prévue ce jeudi après-midi devrait par ailleurs apporter davantage de précisions quant au scenario du cet accident.


planet.fr


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