Tueries israéliennes à Gaza : Et le droit international dans tout ça?   
30/07/2014

Plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués mercredi 30 juillet à Gaza ravagée par les frappes israéliennes criminelles , dans une journée de cauchemar marquée par des tueries sur un marché populaire des domiciles et un  même un  centre de réfugiés de l’ONU. 



Les Etats-Unis et l’ONU ont condamné le pilonnage de l’école de l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à Jabaliya, où 3.000 Gazaouis chassés par les combats espéraient être à l’abri des bombes. Au moins 16 Palestiniens y ont péri.
Rien ne semble pouvoir arrêter la sauvagerie et le nazisme d’Israël qui a fait au total 1.359 morts palestiniens.

"C’est injustifiable, les responsabilités doivent être déterminées et justice doit être rendue", s’est indigné le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, en parlant du bombardement de l’école, alors que l’UNRWA a ouvertement accusé Israël. "Il n’y avait que des enfants, que des jeunes ici. Pourquoi font-ils ça? Où peut aller la population?" s’est insurgé Hicham al-Masri, l’un des réfugiés.
"Des enfants ont été tués alors qu’ils dormaient à côté de leurs parents sur le sol d’une salle de classe", a protesté le patron de l’UNRWA, Pierre Krêhenbühl, en relevant que l’armée avait reçu toutes les informations sur l’école.
En revanche, les Etats-Unis n’ont pas incriminé explicitement Israël dans ce bombardement. Mises à l’épreuve depuis des mois, les relations entre les alliés israélien et américain se sont encore tendues, la position du secrétaire d’Etat John Kerry étant jugée trop favorable au Hamas aux yeux d’Israël. 
Les critiques israéliennes contre M. Kerry, dont la tournée dans la région pour arracher une trêve s’est soldée par un échec, sont "blessantes et absurdes", a déploré une de ses porte-parole. 
La France a aussi condamné le bombardement de l’école et Amnesty International a évoqué un "crime de guerre potentiel" en réclamant une enquête. 
Mais le drame de l’école de Jabaliya n’a pas été le seul de la journée pour les civils qui ne sont nulle part à l’abri dans un territoire minuscule, enclavé, et soumis à un double blocus israélien et égyptien.Au soir d’une des journées les plus sanglantes du conflit, sur un marché de Chajaya, à quelques kilomètres de Jabaliya, au moins dix-sept Palestiniens ont été fauchés.
De nouvelles scènes insoutenables. Des passants évacuant en catastrophe, sur des couvertures tendues ou des brancards, des corps inanimés, vers les ambulances ou des véhicules particuliers. Des victimes ensanglantées, parfois mutilées. Des flaques de sang.
Et sept membres d’une même famille ont été tués par des tirs de chars  israéliens dans le secteur de Khan Younès (sud). Bilan de la journée, au moins 108 morts selon le porte-parole des services d’urgence palestiniens Achraf al-Qodra. 
Parmi les 1.359 morts au total, les trois-quarts sont des civils, a estimé l’ONU, et plus de 245 des enfants, a précisé l’Unicef.
Et le droit international dans tout ça ?
(avec Agences)

  


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