Les populations de Nouakchott, celle de la capitale en particulier, ont effectué la prière de la fête du Fitr ce lundi matin dans la grande cour de l’ancienne mosquée de la capitale. La prière a été faite en présence ...
.... du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz ainsi que du Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, des membres du gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles, des chefs d’états majors des forces armées et de sécurité, de hauts responsables de l’Etat, du corps diplomatique islamique accrédité en Mauritanie et de nombreux fidèles. Le Chef de l’Etat a été accueilli à son arrivée et salué à son départ de la mosquée par le Premier ministre Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, M. Ahmed Ould Neinny et l’Imam de la grande mosquée ainsi que par le wali de Nouakchott et le vice président de sa communauté urbaine. La prière a été conduite par l’Imam Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibou Rahmane qui a expliqué dans sa "khoutba" (prêche) les règles de la "Zakat du Fitr" (aumône légale), ses conditions, ceux qui ont droit etc. et le sens profond de la solidarité qui la sous-tend. Il a insisté sur la nécessité de préserver les valeurs que le ramadan a inspirées. L’Imam a évoqué, en outre, l’importance de cette fête du Fitr qui clôture un mois de piété et qui préfigure des premières actions du pèlerinage. Il a rappelé la nécessité de s’en tenir aux prescriptions du Coran et de la Sunna et de ne point envisager une action avant de connaître la position de la Chariaa par rapport à cet acte ou ce geste et à faire preuve de solidarité dans le bien non dans le mal. Il a relevé que les problèmes que vit la Oumma islamique sont le résultat de l’inobservation des règles divines, notant que ce que les musulmans vivent à Gaza et en Syrie est particulièrement douloureux implorant Allah le Tout Puissant de faire dissiper ce nuage. Et de rappeler que le Président de la République a réaffirmé la nécessité de créer une institution chargée d’ordonner le bien et d’éviter le mal et soulignant les autres réalisations accomplies sous son égide.
AMI
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