A quelques heures de la célébration de la fête de l’Aid el filtr, marquant la fin du Ramadan 2014, ce lundi en Mauritanie, le prix d’achat des moutons est jugé « trop élevé » sur les foirails de Nouakchott, a constaté dimanche la PANA.
Cette réalité est particulièrement frappante au plus grand marché de bétails de la capitale mauritanienne, situé dans la commune d’El Mina (Banlieue) où le prix d’un bon mouton, convenable pour cette circonstance particulièrement, frôle les 40.000 ouguiyas, soit environ 125 dollars américains. Ce montant est largement au-dessus du Salaire minimum inter professionnel garanti (Smig), arrêté à 30.000 ouguiyas. Un vendeur interrogé par la PANA explique cette tendance par « les difficiles conditions de transport des moutons acheminés depuis l’intérieur du pays et qui viennent essentiellement des grands réservoirs d’élevage de l’Est du pays ». Face aux multiples obligations de la fête, certains pères de familles ayant déjà consenti d’énormes sacrifices suite à un mois de Ramadan dépensier, préfèrent attendre le matin de la fête et une hypothétique baisse du prix, pour aller chercher le précieux animal pour célébrer la fête.
PANA
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