Au 17e jour les éditorialistes israéliens poussent l’armée à continuer son offensive sur Gaza qui a déjà fait 741 morts et des milliers de blessés principalement parmi les civils palestiniens. L’offensive a également couté la vie à 35 militaires israéliens
Voici ce qu’écrivent les grandes plumes d’Israël apparemment favorables à une «solution finale». Des commentateurs israéliens sont également hantés par la perspective d’une confrontation sanglante "pour rien".
"Le Hamas ne s’arrêtera pas tant qu’il n’entendra pas le bruit des moteurs de blindés israéliens pénétrer dans les tunnels où se cachent, quelque part sous la ville de Gaza, ses dirigeants", avance Ben Caspit, éditorialiste du journal Maariv. L’éditorialiste du Yediot Aharonot Alex Fishman exhorte l’armée à "appuyer sur l’accélérateur", en commençant par "relever les troupes qui sont sur le terrain depuis une semaine", traumatisées par la mort au combat de 32 soldats, les plus lourdes pertes de l’armée israélienne depuis huit ans. "Contre la stratégie bien établie d’un ennemi non étatique comme le Hamas, Israël doit simplement tondre la pelouse de temps en temps afin de réduire la capacité de l’adversaire", juge non sans cynisme Efraïm Inbar, dans le quotidien pro-Netanyahu Israël Hayom. Youval Diskin, ancien chef de la sécurité intérieure, conseille au gouvernement Netanyahu d’ordonner la prise de contrôle au sol de "certaines poches de résistance" à Gaza, la seule façon à ses yeux de ne pas "aboutir à un statu quo entre le Hamas et Israël qui aura fait tant de victimes sans permettre d’avancée majeure".
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