Le Conseil de sécurité des Nations unies a placé lundi sur liste noire les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe de rebelles islamistes ougandais accusé de recruter des enfants soldats, de pratiquer des mutilations et des agressions sexuelles ou d’attaquer des forces de l’Onu.
Selon des diplomates au fait du dossier, ce mouvement qui se fait également appeler Armée de libération de l’Ouganda, sera désormais soumis à un embargo sur les armes, verra ses avoirs gelés et sera interdit de visas. L’ADF s’est donné pour mission de lutter contre le gouvernement ougandais mais a été contraint de traverser la frontière avec la République démocratique du Congo où ses combattants ont trouvé refuge depuis le milieu des années 1990. Des responsables de l’Onu évaluent leurs effectifs à 1.200 à 1.400 membres.
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