Une marche des anciens réfugiés, rapatriés du Sénégal organisée à partir de Boghé a été infiltrée dimanche soir au niveau de la zone de Carrefour Madrid par des groupes de la subversion qui se sont livrés à la violence contre des passants et leurs biens, notamment des véhicules.
Pour édifier l’opinion nationale sur cet événement, l’AMI a contacté le commissaire central de la 3ème zone de Nouakchott, M. Mohamed Ould Kaber Sidi qui a déclaré que des éléments subversifs dont des étrangers ont agressé dimanche soir des passants et des éléments de la police et de la gendarmerie avant de saccager les biens des citoyens exposés au marché Ethman du meuble, à Arafat. Il a ajouté que les victimes de ces troubles, essentiellement des blessés ont été admis à l’hôpital de l’Amitié et d’autres structures hospitalières de Nouakchott. Au sujet des dégâts matériels, le commissaire a souligné que des boutiques ont été saccagées et des véhicules stationnés dans le lieu ont été cassés. ’’Ces évènements ont eu lieu, lorsque des éléments d’IRA et de touche pas ma nationalité non autorisées, ont saisi l’opportunité d’une marche pacifique des rapatriés, ce qui tranche avec l’accord conclu entre ces derniers et l’administration. Celui-ci prévoit qu’aucun contact avec une tierce partie ne devait avoir lieu et que les rapatriés devaient arrêter leur marche au Carrefour et mandater certains d’entre eux pour porter leurs doléances aux autorités compétentes’’, souligne le commissaire. Il a ajouté qu’à la suite de ces violences, huit personnes dont 6 Maliens et deux Mauritaniens ont été détenus. Le reporter de l’AMI a aussi interrogé des victimes de l’incident. C’est ainsi que le blessé Mohamed Salem Ould Moustapha, commerçant au marché Ethmane a déclaré que son local a été l’objet de jets de pierres de la part d’un groupe de perturbateurs qui a aussi procédé à la destruction des voitures stationnées devant le marché et celles exposées dans les bourses avoisinantes. Il a ajouté que ses collègues et lui ont pu arrêter l’agresseur et le livrer à la police. Pour sa part, Mme Fatma Mint Dah a déclaré que des groupes l’ont agressée devant son domicile au Carrefour et saccagé les voitures qui étaient stationnées devant la maison.
AMI
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