Le ministre de la Communication et des relations avec le parlement, Sidi Mohamed Ould Maham, également vice-président de l’Union pour la République (UPR) s’est dit surpris par les déclarations du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), hier lundi, accusant le gouvernement de mettre des « lignes rouges » au dialogue.
Et Ould Maham, qui préside la délégation du pouvoir au dialogue de poursuivre en disant, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi à Nouakchott, que le gouvernement est entré dans le dialogue « sans lignes rouges » et avec des intentions qui étaient et restent bonnes, soulignant que la délégation du Forum est venue avec beaucoup d’exigences (lignes rouges).
Il a indiqué que le gouvernement et la majorité ont fait beaucoup de concessions depuis début avril, citant l’exigence de la présence de ministres aux discussions, la couverture médiatique des débats, l’augmentation du nombre des membres des délégations et un ordre du jour modifiant l’échéancier des discussions.
Il a expliqué que la dernière discorde résulte de la volonté du Forum de vouloir introduire dans un procès-verbal d’accord la notion « d’agenda électoral consensuel », considérant qu’il s’agit là du résultat du dialogue qui ne peut être considéré comme un préalable.
Ould Maham a déclaré que vu ce qui a été fait comme « concessions », il devient clair que le désaccord n’a plus lieu. Il a conclut en disant : «Nous sommes prêts à entrer dans le dialogue mais les autres ne le sont pas apparemment ».
Concernant la convocation du collège électoral, le ministre de la Communication a dit que cela ne concerne pas le gouvernement et relève d’une échéance électorale constitutionnelle et que le Forum ne doit pas s’en étonner.
SAHARAMEDIAS
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