Le ministre des Mines réagit aux rumeurs de «bradage» de la SNIM : «Tout choix arrêté ne pourra être exécuté sans les consultations des deux chambres du Parlement»   
11/10/2007

M. Mohamed El Moctar Ould Mohamed El Hacen,ministre du Pétrole et des ¨Mines a déclaré le 10 octobre au cours d’une conférence de presse que la conjoncture internationale favorable de la vente du fer liée à la forte demande des pays asiatiques et la concurrence des pays producteurs notamment de la sous région (Sénégal et Guinée) qui ont scellé récemment des accords de production de fer avec Arcelor Mittal et Rintito, ont conduit la SNIM à entreprendre, l’année dernière , une étude stratégique de son développement.



Selon les analystes et prévisionnistes, la période de fastes actuelle avec l’envolée des cours s’estomperait vers les horizons 2010/2013.
Les conclusions de l’étude demandée par la SNIM auprès du cabinet Corporate Value Associated (CVA) soumises au Gouvernement l’ont amené -selon le ministre- à demander auprès du même cabinet, une deuxième étude dont les termes n’ont été finalisés que mardi 9 octobre afin de prendre des mesures nécessaires, pour tenir compte de la situation mondiale.
"Tout choix arrêté à l’issue des recommandations de l’étude ne pourra être exécuté sans les consultations des deux chambres du Parlement. La vente de la SNIM n’est pas la question de l’heure" a insisté le ministre des Mines pour qui le temps est plutôt la recherche des meilleures voies pour préserver la SNIM de la concurrence à laquelle se livrent les producteurs à l’ère de la mondialisation. Le ministre a indiqué que le processus engagé par le gouvernement tiendra compte de intérêts de la SNIM et du peuple mauritanien
«La SNIM ne sera pas bradée, ni vendue, mais pour les besoins de son développement dans une conjoncture mondiale extrêmement favorable, elle réexaminera les conclusions de l’étude stratégique faisant état des retombées positives et nombreuses opportunités qu’elle peut tirer en s’associant à un des plus célèbres leaders mondiaux» a ajouté le ministre.
La SNIM emploie plus de 4000 agents permanents et participe fortement au produit intérieur brut de la Mauritanie, son capital est détenu à 78 % par l’Etat mauritanien. En 1987, la SNIM a traversé une période crise et l’Etat Mauritanien lui avait porté secours.


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