Nouvelle étape dans le dialogue entre pouvoir et opposition en Mauritanie   
15/04/2014

Le pouvoir et l’opposition de Mauritanie ont entamé lundi soir une nouvelle phase de leur dialogue, après une série de réunions préparatoires, sur les conditions de l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour juin, à une date non fixée, a constaté l’AFP. Cette nouvelle étape marque le lancement effectif...



 ...des pourparlers, dont la durée reste à fixer par les négociateurs.
   Les discussions rassemblent 33 délégués, dont onze de la majorité présidentielle, les 22 autres délégués étant de deux coalitions de l’opposition : la Coordination pour une alternance pacifique (CAP, modérée) et le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU, opposition radicale).
   En ouvrant les travaux, le ministre mauritanien de la Communication Sidi Mohamed Ould Maham, qui dirige la délégation de la majorité, a réitéré "la sincérité et la ferme volonté du gouvernement pour pousser ces concertations vers la réalisation de leurs objectifs".
   Cette nouvelle phase du dialogue est ouverte quatre jours après un accord, le 10 avril, entre toutes les parties pour aborder "sans préalables" toutes les questions à l’ordre du jour.
   Selon le chef de la délégation de la CAP, Abdessalam Ould Horma, parmi les questions devant être discutées, figure celle de "la neutralité de l’administration" comprenant les institutions chargées des élections comme le Conseil constitutionnel et la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
   D’après M. Ould Horma, l’ordre du jour comprend aussi tant la question de la durée du dialogue que de la période nécessaire à la mise en oeuvre des accords qui en résulteraient.
   Pour les observateurs, de ces délais dépendra la fixation de la date définitive de la présidentielle qui, constitutionnellement doit se dérouler en juin prochain. Aucune date n’a cependant encore été officiellement arrêtée.
   Le FNDU a de son côté réclamé un "gouvernement consensuel", une demande déjà catégoriquement rejetée par le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz. La coalition de l’opposition radicale a aussi réclamé une réforme des organes chargés des élections, la neutralité de l’Administration et la réforme de l’état civil.
   Entre la majorité et le FNDU, la CAP se présente comme le modérateur de ce dialogue "en mettant son expérience au service des négociateurs", a précisé M. Ould Horma, qui a invité les différentes parties à "saisir l’occasion pour dépasser la crise et ses dangers multiples pour le pays".
   Le FNDU regroupe les principales forces de l’opposition radicale : le parti islamiste Tewassoul et la dizaine de partis de la Coordination de l’opposition démocratique (COD). (Afp)


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