Combler le retard de l'Afrique par les TICs   
25/03/2014

L’Université des Sciences et Techniques et de Médecine (USTM) a abrité, lundi, à Nouakchott, le lancement du projet d’Appui multinational de l’Université Virtuelle africaine, phase 2.



Cet a elier de deux jours a pour objectif de lancer officiellement le projet en Mauritanie, de sensibiliser tous les bénéficiaires, de collecter les informations de base relatives aux activités du projet. Cette initiative fait suite à la tenue, dans des conditions satisfaisantes, de l’atelier d’harmonisation des politiques et de conceptualisation du Curriculum dont les travaux se sont déroulés à Nairobi, au Kenya. Cette rencontre marquait la première étape de la mise en Å“uvre du projet financé par la Banque africaine de Développement (BAD) qui a pour objectif de renforcer l’UVA et son réseau par la création et la gestion de programmes d’enseignement et de formation de qualité privilégiant le TIC.

 Dans son mot de bienvenue, le président de l’USTM, le Pr Ahmedou Ould Haouba a mis l’accent sur l’importance de l’UVA. Il a rappelé que l’UVA a été crée en 1997 par la Banque mondiale pour combler le retard entre l’Afrique au Sud du Sahara et les pays d’Afrique du Nord plus avancés en matière d’enseignement supérieur. L’UVA permettra, dira-t-il, non seulement de combler ce retard mais également de réponde à la forte demande des nouveaux bacheliers pour l’accès à l’enseignement supérieur et partager les connaissances en matière de TIC avec des pays qui ont plus de ressources grâce à l’enseignement à distance.

 Le Pr Haouba a, en outre noté que l’Etat a créé un nouveau centre d’études à distance sur le nouveau campus ce qui, a t-il indiqué, prouve l’intérêt qu’accorde les pouvoirs publics aux TICs et à l’enseignement à distance. Ce centre est à la disposition de tous les établissements d’enseignement supérieur du pays.

 Il a ensuite mit l’accent sur la nouvelle vision de l’USTM qui tourne autour de quatre grands axes à savoir : la bonne gouvernance, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, la professionnalisation pour éviter le chômage des diplômés, la recherche et l’innovation. Il a enfin adressé ses remerciements à l’équipe de l’UVA en visite dans notre pays et émis l’espoir que " nous allons tous travailler ensemble pour que l’enseignement supérieur en Afrique puisse aller de l’avant".

 Lui succédant, Dr Therrzinha Fernandes, chef du Bureau régional de l’UVA de Dakar a d’abord noté qu’au cours de la dernière décennie, l’Afrique a connu une croissance économique sans précédent, grâce à laquelle le continent dispose de tous les atouts pour devenir, en matière de croissance, la "Nouvelle Frontière" à conquérir. Selon les prévisions des experts du développement, les économies africaines continueront de croître à une moyenne de 6% par an, alors même que le reste du monde est englué dans un certain marasme économique. S’il est vrai poursuit-elle que le potentiel de croissance de l’Afrique suscite beaucoup d’optimisme, il n’en demeure pas moins que le continent connait du retard dans le domaine de la formation des ressources humaines susceptibles de lui permettre de tirer profit de ces perspectives prometteuses en matière de croissance économique.

 Rappelons que l’UVA est une organisation panafricaine qui a pour objectif de faciliter considérablement l’accès à une éducation de qualité par une utilisation novatrice des technologies de l’information et de la communication. La charte portant création de l’UVA a été signée par 15 Etats africains dont la Mauritanie.



AMI


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