Formation des formateurs en méthodologie de surveillance des décès maternels et riposte   
10/03/2014

La cellule d’accélération de l’atteinte des OMD dans le domaine sanitaire relevant du ministère de la santé a organisé lundi, en collaboration avec l’UNICEF un atelier de formation des formateurs en méthodologie de surveillance des décès maternels et riposte.



L’atelier de 5 jours vise à former des spécialistes dans les domaines gynécologiques et des chefs de service dans les hôpitaux régionaux sur le mécanisme nécessaire de lutte et de prévention des décès maternels.

Le conseiller technique du ministre de la santé Dr Ndebnane a indiqué à cette occasion que, sur instruction du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, la lutte contre les décès maternels en Mauritanie figure parmi les préoccupations des pouvoirs publics.

Il a souligné également que cet intérêt est illustré par la création d’un hôpital spécifique à la santé de la mère et de l’enfant.

Prenant à son tour la parole, la coordinatrice de la cellule d’accélération de l’atteinte des OMD en matière de santé le Professeur Ball Aissata a indiqué qu’avec un ratio de mortalité maternelle estimé à 500 décès pour 100 mille naissances vivantes en 2010, l’Afrique sub-saharienne contribue pour plus de la moitié au nombre total de décès maternels enregistrés dans le monde.

" Face à ce niveau élevé de la mortalité maternelle, la Mauritanie, à l’instar des pays de la région, s’est dotée de politiques et programmes pour accélérer l’atteinte des OMD (4 et 5) " a-t-elle dit, soulignant que c’est dans ce contexte qu’a été lancée une initiative d’accélération de l’atteinte des OMD santé par les plus hautes autorités du pays.

" En Mauritanie, la mortalité maternelle est estimée à 626 décès pour 100 mille naissances vivantes " a-t-elle indiqué, précisant que la réduction de ce chiffre élevé nécessite entre autre l’institutionnalisation des revues des décès maternels ainsi que la mise en place d’un système efficace de surveillance des décès maternels " a-t-elle ajouté.

 

 


AMI


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