C’est sûr, il n’y a rien de plus frustrant que de constater qu’on n’a pas été compris ou tout au moins, bien compris. Ce sentiment, s’il est doublé de réactions disproportionnées, n’en est que plus amer. En effet, lorsque par le canal d’un média quelconque, on exprime une opinion ou un point de vue à propos d’un fait ou d’une réalité, on souhaite évidemment que le récepteur de notre message en fasse une lecture pleine. Une lecture dépourvue de tout à priori, et surtout pas un survol approximatif. Ceci pour en venir au phénomène ultra médiatique du CRIDEM.
Voici un cadre virtuel conçu et mis à la disposition des mauritaniens restés au pays et ceux de la diaspora pour mettre en ligne toutes les informations relatives au pays. On y trouve en diffusion continue la plupart des papiers de la presse écrite francophone locale mais on y trouve aussi des articles de libre expression traitant de tous les types de sujets. C’est tout à l’honneur de la Mauritanie car d’une façon ou d’une autre, ils contribuent au renforcement du dialogue national et à l’implantation de la démocratie. Sauf que certains articles ainsi que commentaires passant sur le site, apportent plus de vide que d’intérêt. De plus en plus, des points de vue traitant de sujets haineux et à l’insulte gratuite sont balancés sur le site du CRIDEM sur la simple base de la crétinité. Ceux qui pensent avoir dit ou fait des choses grandioses en lançant des attaques mesquines et lâches car faites sous le couvert de l’anonymat ne méritent certainement pas un brin d’attention de la part des lecteurs. On n’a franchement pas besoin des ces « cyber sorties». En même temps, le lecteur qui se croit obligé de répondre à ses genres d’opinion en adoptant le même ton se rabaisse au même niveau que les premiers. Dans notre sagesse populaire on dit que si quelqu’un reçoit un coup de pied de l’âne et qu’il lui rende le même coup de pied, eh bien ! il devient âne de facto. Par ailleurs, il faut noter également que certains visiteurs du CRIDEM prennent la liberté d’apporter des commentaires pour un oui ou un non. Ce qui est dramatique dans l’affaire c’est que lorsque l’on lit ces personnes, l’on perçoit parfois tout de suite qu’elles n’ont visiblement fait qu’une lecture superficielle du texte au nom duquel elles ont réagit ou qu’elles n’ont tout simplement compris le véritable sens du texte. A partir de ce moment, il faut bien convenir que les commentaires ne sont pas fondés. D’autre part, nous tenons à souligner que nous ne nous érigeons pas en donneurs de leçon encore mois en Webmaster. Claude K. s’acquitte de ce boulot avec maestria. Mais nous ne voulons pas consommer des idées et des prises de positions qui ne font pas avancer notre patrie et sa jeune démocratie. En même temps, nous ne pouvons pas nous empêcher de lui suggérer de devoir sabrer les articles de libres expressions à caractère dégradants et les commentaires tout aussi débiles qu’ils suscitent. BIRI N’DIAYE
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