Courrier/ Les risques du (nouveau) mĂ©tier: Le marabout star   
23/02/2014

Quels secrets d’alcôves l’agresseur de l’érudit Mohamed El Hassen ould Dedew peut-il bien détenir qui lui procure l’immunité contre un chef religieux suivi par des milliers d’adulateurs ? La réponse se trouve peut être dans le parcours singulier de Ould Dedew lui-même.



En effet, et bien que la Mauritanie ait produit des milliers d’ulémas dont l’érudition islamique force le respect dans le monde musulman depuis des siècles, aucun n’a atteint une notoriété ni un auditoire aussi grand (télévisions satellites, internet et réseaux sociaux islamistes aidants bien sûr) que ceux de Mohamed El Hassen ould Dedew. Les vénérables cheikhs Bouddah Ould Bousseiri, Mohamed Salem Ould Addoud (le défunt propre oncle d’Ould Dedew), Ould Sidi Yahya, Hamden Ould Tah, Abdallahi Ould Boya, Ethmane Ould Abou El Maali et bien d’autres tous connus des mauritaniens et tous aussi érudits et respectables ne se distinguent pas par l’ascension fulgurante et la médiatisation internationale de Ould Dedew mais, ils ont l’avantage en revanche de n’avoir jamais été frappés par leurs disciples.
Né en 1963 à Boutillimit, Ould Dedew a été formé dans la mahadhara de son oncle maternel Mohamed Salem Ould Addoud, l’un des érudits les plus respectés du monde islamique de ces quarante dernières années. Ould Dedew a été rapidement repéré à l’ISERI de Nouakchott par les dirigeants de l’institut saoudien d’Etudes Islamiques de Nouakchott qui l’envoyèrent se former au wahhabisme à l’université Ibn Saoud à Riyad. Là les frères musulmans saoudiens et jordaniens le cooptèrent au sein de leur organisation semi-secrète et l’envoyèrent comme conférencier à travers le monde y-compris aux Etats-Unis pour recruter de nouveaux adeptes. Ould Dedew rentrera en Mauritanie pour s’y installer comme imam à Nouakchott et coordonner son action politique avec les frères musulmans locaux dont Jemil ould Mansour. Il s’isole alors rapidement des autres ulémas du pays et entre en désaccord avec son propre oncle dont la mahadhara d’Ehl Addoud est plus ancienne que le mouvement égyptien des frères musulmans fondé par l’instituteur Hassan Al Banna en 1928. Unanimement respecté par les mauritaniens et dans le monde islamique, ayant été des plus grandes universités islamiques et donne des conférences devant des rois émirs et présidents du monde musulman, Mohamed Salem ould Addoud décèdera d’ailleurs dans sa mahadara d’Oum Alkoura en gardien des traditions de l’islam, certes conservateur, mais bienveillant et pacifique hérité de ses ancêtres, prônant la paix et le rapprochement entre les tribus, les ethnies et les peuples.
C’est l’établissement de relations diplomatiques avec IsraĂ«l par le rĂ©gime d’Ould Taya en 1996 qui donnera Ă  son neveu l’occasion de se positionner en tant qu’imam politisĂ© et radical et conduira Ă  son arrestation par le rĂ©gime dictatorial d’ould Taya qui le rendra populaire. Ould Dedew se met alors Ă  Ă©mettre des fatwas et devient de facto le chef spirituel du courant islamiste mauritanien qu’il dirige officieusement tout en mettant en avant Jemil ould Mansour qu’il considère utile comme activiste politique en Mauritanie mais n’autorise pas pour autant Ă  conduire les prières ni Ă  ĂŞtre l’interlocuteur direct des leaders internationaux du mouvement alors en Arabie Saoudite et en Jordanie puis plus rĂ©cemment au Qatar. Avant l’autorisation officielle du parti Tawassoul, Ould Dedew insistera d’ailleurs toujours pour signer lui-mĂŞme les accords politiques secrets qui engagent la mouvance islamique que ce soit en Mauritanie et Ă  l’étranger, surveillant de près les ambitieux et  bouillonnants Jemil ould Mansour et Mohamed ould Ghoulam. Ceux-ci n’étant ni Ă©rudits ni mĂŞme simple imams, de rang social moins prestigieux dans un pays encore très fĂ©odale, Dedew n’a pas trop de mal Ă  obtenir leur allĂ©geance alors qu’il n’est pas l’un des fondateurs historiques de leur mouvement. Après le renversement du rĂ©gime d’Ould Taya en 2005 et de retour de ses frĂ©quents voyages dans les pays du Golfe, Ould Dedew prend alors du poids et se retrouve soudain Ă  la tĂŞte d’une fortune grandissante. Il s’éloigne de ses parrains et formateurs saoudiens dont le clergĂ© religieux est strictement fermĂ© aux Ă©trangers non saoudiens de naissance et dont le puissant Grand Mufti est quasi-inaccessible, et se rapproche de leur adversaire et concurrent l’ambitieux Ă©mirat du Qatar qui ouvre ses portes aux Ă©trangers et laisse mĂŞme un Ă©gyptien diriger la prière des Ă©mirs et lui accorde la nationalitĂ© qatarie et une tribune mondiale sur Al Jazeera.
En Mauritanie avec la santé déclinante de son oncle Ould Addoud, l’influence d’ould Dedew grandit et il se positionne politiquement en faveur de certains candidats politiques réputés proches des islamistes comme Ould Haidalla, puis soutient ouvertement le printemps arabe. Pour une raison ou une autre les régimes qui se suivent après Ould Taya le laisse faire sans jamais vraiment l’inquiéter car il ne les attaque jamais de front. Sous la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdellahi il plaide pour la légalisation du parti Tawassoul, et le changement du week-end international vers le week-end musulman du Vendredi et Samedi. Avec les militaires qui renverseront Sidi Ould Cheikh Abdellahi son ambition demeure inchangée, c’est l’approche utilisée qui le devient. Ould Dedew s’inspire désormais de l’exemple des frères musulmans au Soudan et veut devenir le Hassen Tourabi de la Mauritanie. Il semble même un certain temps avoir leur attention et le général Mohamed Ould Abdel Aziz le reçoit deux ou trois fois au palais présidentiel et accepte même son arbitrage pour régler l’affaire des banquiers ould Noueigued et ould Abdellahi accusés d’avoir détourné des milliards de la banque centrale. Il arrivera à les tirer des griffes de la police chargée des crimes financiers en cautionnant un accord qui contraint les banquiers à rembourser la BCM avec un échéancier avec un taux d’intérêt que l’on dit être entre 7% et 10% car la divulgation de cette pratique d’usure nuirait à son image d’homme de religion. Il tente de convaincre le régime de créer un poste de mufti national. Ould Abdel Aziz et Ould Ghazwani qui ont grandi dans une Mauritanie aux mille mahadhra et mille uléma rejettent catégoriquement l’idée et le régime commence alors à voir Ould Dedew pour ce qu’il est véritablement ; un concurrent pour le pouvoir qui utilise Tawassoul comme cheval de Troie.
Au cours de ces dix dernières années Ould Dedew est devenu une sorte de star parmi les ulémas. Plus jeune et plus riche que la plupart d’entre eux, il prône des idées étrangères aux traditions mauritaniennes. Il est par exemple favorable à la représentation des califes et des compagnons du prophète au cinéma et à la télévision. Il est aussi favorable à la musique et à même organisé à grands frais en 2011 un festival de musique religieuse où il esquissera lui-même quelques pas de danse.
La rĂ©putation de Ould Dedew, qui Ă  ce moment-lĂ  est Ă  son sommet auprès de la jeunesse, commence alors Ă  se lĂ©zarder au sein des couches intellectuelles en Mauritanie. Les influents chefs religieux traditionnels mauritaniens qui, malgrĂ© l’absence d’un clergĂ© organisĂ© et structurĂ© comme le sont les mollahs chiites ou les muftis wahhabites du Moyen-Orient, demeurant tout de mĂŞme puissants dans une rĂ©publique islamique dont 100% de la population est musulmane et duquel le prĂ©sident rĂ©pète sans complexe et Ă  chaque occasion qu’elle n’est pas laĂŻque. Ould Dedew s’attire alors la dĂ©sapprobation de plus en plus publique de certains de ces OulĂ©mas respectĂ©s comme Hamden ould Tah et Ehtmane ould Abou El Maali. Ils l’accusent d’ignorer la religion et de prĂ´ner le chaos et le dĂ©sordre. Dans ces prĂŞches Ould Dedew va jusqu’à encourager la dĂ©sobĂ©issance aux autoritĂ©s, puis rappelĂ© discrètement Ă  l’ordre par on ne sait qui, se rĂ©tracte et radoucit son discours. Pire, parmi ses cousins de la tribu des Messouma et  du grand ensemble Lemtouna, Tajakant, Ideyboussate, les langues commencent Ă  se dĂ©lier et deviennent critiques envers le turbulent Ă©rudit et font apparaitre principalement l’image d’un homme qui ne dit pas toujours la vĂ©ritĂ©, ce qui est un euphĂ©misme pour ne pas simplement le traiter de menteur. L’autre image qui apparait plus clairement est celle d’un homme plus portĂ© sur les plaisirs de la vie terrestre que concernĂ© par sa place dans l’au-delĂ . Un Ă©rudit qui roule en Land Cruiser V8 et voyage en première classe, achète de vaste terrains et des maisons auprès des courtiers en immobiliers, multiplie les mariages avec des jeunes filles, possède des comptes en banque et des coffres pleins Ă  craquer, ça ne passe pas inaperçu en Mauritanie oĂą la majoritĂ© de la population est pauvre et oĂą tous, pauvres et moins pauvres, scrutent les possessions des autres.
Ould Dedew est aussi un homme qui aime la célébrité et la fréquentation des gens importants. Par l’intermédiaire de ses amis de l’internationale islamiste il se fait introduire auprès de celui qui est alors la star des stars des oulémas du monde islamique Youssef Al Qaradaoui qu’il arrive à inviter à Nouakchott en 2011. Cette amitié ne durera pas bien longtemps quand le vieux égyptien comprendra que le jeune mauritanien veut prendre sa place à l’organisation internationale des oulémas musulmans et à Doha comme vedette de l’émission d’Al Jazeera « Al Charia wa al hayat ». Qaradaoui, est alors au sommet de son influence médiatique en 2011 car il est autorisé par les islamistes au pouvoir à revenir sur le territoire égyptien après 30 d’exil et le 18 février 2011 dirige sur la place Tahrir la prière du vendredi. Il est également instrumentalisé par le Qatar dans leur soutien à la guerre civile libyenne et le 21 février 2011, Qaradaoui émet la fatwa appelant à assassiner Mouammar Kadhafi. Puisque l’Arabie Saoudite ne veut plus de lui et que le Qatar a déjà Qaradaoui, l’internationale islamiste fait comprendre à Ould Dedew que sa place est en Mauritanie où il pourra être utilisé en temps voulu. Il émerge donc chez nous comme personnage particulièrement dangereux, qui joue sur nos traditions, manipule avec habilité notre respect ancestral des oulémas, le nom et la réputation de sa famille respectée et la crédulité et l’ignorance de certains jeunes pour faire avancer son dangereux agenda personnel et celui de ses complices de l’internationale islamiste qui n’avaient jamais eu aucune emprise réelle sur la Mauritanie.
Un phénomène étranger à la culture mauritanienne
Nombreux sont ceux qui commence donc à s’interroger sur le phénomène Dedew. D’où lui vient tout cet argent ? Pour le compte de qui Ould Dedew travaille-t-il ? Que veut-il vraiment ? Car contrairement aux érudits tels que Bouddah ould Bousseiri, Mohamed Salem ould Addoud ou ould Sidi Yahya et les milliers de nos oulémas qui ont consacré leurs vies à éduquer les couches ignorantes et les plus démunies de la population mauritanienne dans un Islam pacifique, tolérant et pratiquant une vulgarisation positive des enseignements religieux pacifiques ; Dedew lui est un personnage qui tient un discours qui menace la paix sociale et qui dans son comportement privé mène une vie de mollah adulé tel une icône. Ould Dedew n’a pas vraiment de temps pour les pauvres ou les ignorants ? Il a des orphelinats et des centres de formation qui s’occupent de cela. Il cherche surtout des adhérents puissants et riches pour son mouvement et des élèves prédicateurs pour son centre d’Arafat. Il n’assiste, parait-il, qu’aux funérailles des riches et des notables. Consoler des riches héritiers est toujours moins couteux et peut même rapporter gros. Il n’est pas rare de le voir se faire inviter à diner par des ambassadeurs ou milliardaires tels ould Ghadda et ould Noueighed. Surtout que depuis l’histoire des banquiers, à laquelle il s’est mêlé, il est devenu le conseiller en finances islamiques de ce dernier.
Cette affaire a d’ailleurs crée un précédent très juteux pour Ould Dedew puisqu’il s’est vu confier à sa suite d’autres conflits financiers opposants des hommes d’affaires (certains se querellant pour les droits d’une licence minière d’autres pour un titre foncier). A chaque fois, bien sûr, ces conflits n’atteignent pas la justice et le Cheikh reçoit de l’une ou même des deux parties une gratification pour son aide à la résolution à l’amiable du problème. Avec l’aide de ses disciples les légendes de miracles accomplis par le cheikh commencent à courir comme à leur habitude en Mauritanie. Telle femme stérile a eu un enfant après l’avoir consulté, tel cancéreux a été guéri etc. Jouant sur la crédulité, l’ignorance et le désespoir des populations faibles, le cheikh se construit une réputation de saint homme touche par la grâce de Dieu. Il passe de plus en plus de temps à voyager, récolter des fonds auprès des pétromonarchies du golfe. Ne craignant plus la prison telle qu’à l’époque de Ould Taya, amis des émirs, des banquiers, des leaders religieux étrangers, se prononçant publiquement et régulièrement sur des question nationales et internationales, participant et organisant parfois lui-même forums et conférences sur les sujets les plus divers, Ould Dedew est devenu une star et s’est naturellement habitué à l’adulation de sa personne. C’est pour cela que le coup de poing qui a atterri sur sa lèvre le jeudi 13 février a sonné comme un coup de tonnerre.
Qu’est ce qui a conduit à l’agression d’un ouléma en terre d’Islam ?
La majorité silencieuse des mauritaniens a assisté médusé à un phénomène étranger à sa culture et ses traditions islamiques ancestrales. De tout temps les ulémas ont été respectés, honorés et aimés si ce n’est vénérés par les mauritaniens. Chez nous, c’est littéralement le cas ; on ne jure que par eux. La Mauritanie est un pays dans lequel le simple fait de tenir des propos en public contre n’importe lequel de nos ulémas est extrêmement mal vu et le malheureux ’blasphémateur’ reçoit immédiatement l’injonction de se taire ou bien il prend le risque de se voir bannir de l’assemblée ou de se faire lyncher par l’assistance. Oser porter la main sur l’un d’entre eux est de l’ordre de l’inconcevable et ne s’est en fait jamais vu en Mauritanie. Le journaliste Mohamed Vall Ould Oumeir en été si offusqué qu’il a été jusqu’à écrire dans un article mis en ligne le 16 février 2014 que « Un acte d’agression envers lui [Ould Dedew] est plus grave à mes yeux que la destruction de la Bibliothèque nationale, que l’incinération de billets de banque, que l’acte de déchirer le drapeau national, que toutes les offenses faites à touts les symboles de l’Etat… parce qu’il en fait partie ». Les plus superstitieux parmi les disciples de la secte d’ould Dedew croient d’ailleurs sincèrement que celui qui tentera une telle abomination contre un saint homme verrait la foudre de Dieu s’abattre sur lui instantanément ou du moins sa main figée dans une paralysie permanente. La malédiction de son acte blasphématoire poursuivrait sa famille de génération en génération. Bref, le ciel lui tomberait sur la tête sous forme d’une ’tazabout’ expresse. Et pourtant, à quoi avons-nous assisté il y a quelques jours ? Ni foudre divine, ni paralysie ne sont venues neutraliser l’agresseur du saint homme. Tout juste quelques braves musulmans se sont-ils interposés pour éviter que le marabout ne finisse à l’hôpital assommé par un coriace Ould Demane visiblement indifférent à l’aura prophétique d’ould Dedew.

Un fait divers révélateur
La manipulation de l’Islam par certains groupes à des fins de domination politique et sociale, l’endoctrinement des jeunes peuvent facilement faire sombrer un pays dans le chaos. Les exemples tunisien, libyen, égyptien, malien et syrien sont là pour nous le rappeler si besoin en était. L’islam qui était le ciment de cette nation fragile est devenu aujourd’hui l’alibi de toutes les violences. Tantôt des manuscrits religieux brulés par Biram pour lui assurer une renommée sensée lui paver son chemin vers une hypothétique présidence, tantôt un forgeron qui insulte le prophète pour dénoncer le système des castes et qui du coup cause des manifestations quotidiennes exigeant sa punition. Notre religion est attaqué ou instrumentalisée pour dénoncer tout et m’importe quoi. Pendant ce temps le désordre s’installe. Les forces de l’ordre essayent de ramener le calme dans les rues du pays, les islamistes de Tawassoul en profitent pour augmenter leur nombre au parlement et Jemil ould Mansour annonce désormais clairement que leur objectif est la présidence du pays. On sait ce qu’il advient des pays où ses mouvements religieux extrémistes et intolérants en prennent le contrôle : guerre civile, chaos, morts par centaines de milliers, écroulement de l’état et destruction du pays. Ce n’est pas cela que les mauritaniens souhaitent pour leur pays.
Quand les oulémas continuaient à remplir leur noble rôle d’enseignants et de gardiens des valeurs religieuses ancestrales la paix civile était garantie mais, dés qu’ils commencent à entrer dans les organisations secrètes, les deals politiques, les affaires et à s’entourer de jeunes enclins à la violence c’est l’instabilité qui menace le pays et leur propre rôle dans celui-ci. La réponse à la question « qu’est ce qui a conduit à l’agression d’un ouléma sur une terre d’islam ? » devient alors évidente. C’est tout simplement parce que celui-ci a cessé de se comporter en homme de religion et de paix préoccupé avant tout par l’au-delà et qu’il est entré dans le monde des affaires, des magouilles politiques, de la recherche des richesses matérielles ainsi que de l’influence politique. Ce genre de comportement enlève automatiquement au religieux son aura de sainteté et sa respectabilité et en fait l’égal d’un chef de gang ordinaire. Dans le monde de ces voyous-là, il n’est pas rare de voir un jeune loup se rebeller contre son chef. C’est peut être ce qui vient d’arriver à ould Dedew. Ce sont-là les risques de son nouveau métier.
Mohmed Ould Sid’Ahmed
Cheikh.terrouzy@gmail.com

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