Interpellation de quatre trafiquants de drogue à Laâyoune   
26/07/2007

Les services de police de la ville de Laâyoune ont interpellé, lundi 23 juillet Ã  l’entrée de la ville, quatre passagers d’un véhicule léger en possession de 4.380 grammes de cocaïne dissimulés sous le siège des passagers. Interpellés au niveau d’un barrage de police, les trafiquants ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’écouler la drogue dans la ville de Laâyoune, précisant qu’ils se sont approvisionnés auprès d’un ressortissant mauritanien en cours d’identification.



L’inscription sur l’emballage des quatre plaques de cocaïne découvertes permet de lier cette affaire à un réseau international de trafic de drogue récemment démantelé et dont les commanditaires ont déjà été arrêtés. Au cours du démantèlement de ce réseau international, 629 kilogrammes de cocaïne ont été saisis à Nouadhibou et 18.900 grammes ont été saisis à Agadir.

Une loi criminalisant l’esclavage étudiée au Parlement
Le parlement mauritanien a ouvert lundi 23 juillet une session extraordinaire pour étudier deux projets de loi, l’un criminalisant l’esclavage et l’autre proposant une révision du budget de l’Etat en raison de la baisse de la production pétrolière. Le projet de loi sur l’esclavage adopté fin juin par le gouvernement, qui vise à criminaliser la pratique et à combattre ses séquelles, sera discuté et soumis au vote des députés puis des sénateurs au cours d’une session extraordinaire d’un mois. La loi sur l’esclavage prévoit des peines pouvant atteindre 10 ans de prison ferme et une interdiction de "proférer en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave". Elle est toutefois jugée "insuffisante" par plusieurs ong. Selon le président de SOS-Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, "le projet ne donne pas une qualification très claire de l’esclavage tel qu’il est vécu chez nous. Il contient des aspects vagues sur des questions essentielles et édicte des peines en deçà de celles prévues pour des crimes similaires, comme pour les cas de crimes contre l’humanité". SOS-Esclaves, a entamé une campagne auprès des parlementaires et hommes politiques pour amender le texte de loi afin de le rendre plus efficace et plus sévère. Le premier ministre, Zeine Ould Zeidane, a récemment annoncé que des programmes d’insertion des anciens esclaves seront prévus par la loi de finances révisée. Cette loi vise à rééquilibrer un budget déficitaire de plus de 30% en raison notamment de la baisse de la production du pétrole mauritanien, qui n’a pas dépassé les 20.000 barils par jour en 2007 contre 75.000 initialement prévus. Ce budget rectifié de près de 200 milliards d’ouguiyas (environ 560 millions d’euros) prévoit également la prise en charge du retour de 20.000 négro-mauritaniens déportés au Sénégal et au Mali lors d’incidents communautaires en 1989-1991. Une délégation ministérielle mauritanienne a séjourné la semaine dernière dans des camps de réfugiés du nord du Sénégal pour préparer ce rapatriement prévu en septembre, selon le haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR).

 

Procès des Jihadistes présumés : Reprise des plaidoiries
Les avocats de 14 Jihadistes présumés, dont le procès a débuté le 25 juin ont accusé la police d’avoir établi ses procès-verbaux "sous la torture", lors de leurs plaidoiries, lundi 23 juillet, devant la cour criminelle de Nouakchott. Le procès a repris lundi après cinq jours de suspension. La défense s’est de nouveau employée à prouver l’innocence des accusés, dont deux font l’objet de réquisitions de peine de mort pour "haute trahison et port d’armes contre leur pays". Des peines de 10 à 30 ans d’emprisonnement ont été requises à l’encontre de dix autres prévenus. Pour le bâtonnier des avocats mauritaniens, Me Ahmed Ould Youssouf, les procès-verbaux de police ont été "établis sous la torture et n’ont aucune valeur juridique face à des accusations aussi graves". Le procès devrait prendre fin d’ici la fin de la semaine, selon la défense. Les deux hommes menacés de la peine capitale - Taher Ould Mohamed Abdel Jelil et Tiyeb Ould Saleck - sont accusés d’avoir participé à une attaque en 2005 contre la base militaire mauritanienne de lemgheiti (nord-est) où 15 soldats avaient trouvé la mort.
Les 10 autres prévenus sont notamment poursuivis pour appartenance à un groupe terroriste, participation à des entraînements à l’étranger ainsi que falsification et usage de faux".


Programmes en français et en Langues Nationales : TVM s’améliore
Depuis le 3 août 2005 la Télévision de Mauritanie (TVM) a sensiblement augmenté ses programmes en Français et en Langues Nationales. Plusieurs émissions en français ont ainsi fait leur apparition sur l’écran de TVM. Il s’agit des émissions : «Mauritanie plus Â», «Regard sur le passé», «le dossier de la semaine» , «les échos de la presse» et le programme «Initiative Africa» Pour ce qui est de nos langues nationales (Soninké, Pulaar, Wolof ) et en lieu des deux programmes hebdomadaires avant le 3 août 2005, TVM offre maintenant à ses telespectacteurs des journaux en langues nationales, chaque jour, Ã  18 heures . En plus, la TVM a recruté de rédactions en langues nationales, lesquelles, en plus de leurs journaux préparent et présentent des programmes spécifiques relatives aux Us et Coutumes des populations du Sud Mauritanien. Certains peuvent évidemment continuer à râler, mais TVM reflète bien la diversité de notre peuple !

 

Saisie d’une unité d’emballage des stupéfiants à Nouakchott
M. Ben Amar Ould Veten, le Procureur de la république près le tribunal de la wilaya de Nouakchott, a déclaré mercredi dernier Ã  l’AMI que certains prévenus arrêtés récemment dans le cadre d’une affaire de drogue et de blanchiment d’argent en provenance de cette drogue ont été arrêtés en possession d’une unité d’emballage de stupéfiants et des équipements pour leur exportation en plus de certains fonds provenant de la drogue. Le Procureur a affirmé que le dossier dans lequel les prévenus déferrés le mardi dernier sont mis en cause est indépendant de l’affaire de la drogue qui a éclaté récemment à Nouadhibou. Il a ajouté que le parquet a mis en cause dans ce dossier (RP796/2007), transmis au juge d’instruction, 21 personnes dont 8 en fuite, pour les chefs d’accusation d’association et complicité en vue du trafic de drogue contre 12 personnes, atteinte aux libertés individuelles de personnes contre deux autres et dissimulation de produits de la drogue pour trois autres prévenus.

 

Al-Qaïda menace d’intensifier ses attaques au Maghreb
La branche d’Al-Qaïda au Maghreb a menacé lundi d’intensifier ses attaques contre "les ennemis d’Allah" en Afrique du nord, demandant aux musulmans de rester à l’écart des sites gouvernementaux. "Les moujahidine (...) réservent bien des surprises aux ennemis d’Allah dans les pays du Maghreb Islamique, qui iront en s’intensifiant", a déclaré le "mouvement d’Al-Aaïda dans les pays du Maghreb Islamique" dans un communiqué publié sur un site internet habituellement utilisé par les islamistes. "Nous appelons nos frères musulmans à rester à l’écart des sites où sont présents les infidèles et les apostats officiels, de même que (ceux) où sont rassemblés militaires et policiers", ajoute le groupe terroriste. "Les moujahidine sont déterminés à viser leurs quartiers et casernes par tous les moyens disponibles, bombes, explosions ou destruction", ajoute le groupe terroriste dans le communiqué, dont l’authenticité ne pouvait être vérifiée dans l’immédiat. Al-Qaïda au Maghreb affirme aussi n’avoir pas commis de nombreux attentats en raison de la "présence de musulmans" sur les sites pressentis.

 

Côte d’Ivoire/Casques bleus :
Des abus sexuels avérés, poursuite de l’enquête
Des abus sexuels "avérés" ont été commis par des Casques bleus marocains de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), a indiqué lundi cette dernière, tout en précisant que les résultats complets de l’enquête doivent être prochainement confirmés par l’ONU.
"Il y a eu une enquête interne qui a avéré des faits, mais nous attendons encore les résultats de l’enquête approfondie menée par notre Bureau des services de contrôle interne (BSCI), qui restent à confirmer" a déclaré à l’AFP la porte-parole de l’Onuci, Margarita Amodéo.
"Les enquêteurs sont en train de rassembler tous les éléments", a ajouté Mme Amodéo, en précisant que l’enquête concerne "plusieurs dizaines" de soldats et qu’il "y a des mineurs" parmi les victimes présumées. L’Onuci avait annoncé samedi la suspension de "toutes les activités" d’un contingent de Casques bleus marocains basés à Bouaké (centre) et son confinement dans sa base à la suite d’une "enquête interne" sur de "nombreux" cas d’abus sexuels qu’ils auraient perpétrés sur la population locale. L’Onuci a démarré une enquête interne "il y a plusieurs mois", après que les soldats marocains basés à Bouaké (centre) eurent été accusés d’exploitation et d’abus sexuels sur la population locale, a indiqué Mme Amodéo.
Le BSCI de l’Onu a ensuite pris le relais pour prendre des mesures mener une "enquête complète", encore en cours, a-t-elle ajouté. Devant "la gravité des allégations"et à la suite de l’enquête menée par l’Onuci, l’ONU a toutefois décidé de confiner le contingent marocain dans sa base, qu’il ne quitte plus que pour des "activités essentielles ou logistiques".

 

Le drapeau Iranien ne sera plus jamais mis en berne
Le gouvernement iranien a décidé de ne plus jamais mettre le drapeau du pays en berne, car le mot Allah y est inscrit, a rapporté dimanche la presse iranienne. Dans une circulaire, le vice-président iranien, Parviz Davoudi, a demandé à toutes les administrations et organes d’Etat de se conformer à cette décision. "Le drapeau iranien porte les termes Allah Akbar (Dieu est grand) et La Elaha Ell-Allah (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et pour cette raison il faut en respecter le caractère sacré et ne plus le mettre en berne", a affirmé M. Davoudi. Avant la révolution islamique, le drapeau vert, blanc, rouge iranien portait en son milieu un lion et le soleil mais après la révolution, ces signes ont été remplacés par Allah Akbar et La Elaha Ell-Allah.

 


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