| Voici un rappel d’attaques spectaculaires ces dix dernières années, après celle d’un centre commercial à Nairobi par des islamistes encore retranchés lundi avec des otages. - 16-19 janvier 2013 - ALGERIE: un commando de 32 islamistes, venus du Mali et fortement armés, retiennent en otage des employés...
...du complexe gazier de Tiguentourine, à 40 km d’In Amenas (sud-est), géré conjointement par le groupe public algérien Sonatrach, BP et le Norvégien Statoil.
Les "Signataires par le sang", un groupe islamiste proche d’Al-Qaïda, revendique la prise d’otages, réclamant notamment "l’arrêt de l’agression" au Mali. Cette attaque intervient quelques jours après l’intervention militaire française contre les islamistes au Mali.
Le 19, les forces spéciales algériennes lancent l’assaut final.
La prise d’otages se solde par la mort de 37 otages étrangers et d’un Algérien. 29 ravisseurs ont péri et trois autres ont été capturés.
- 26-29 novembre 2008 - INDE: un commando de dix hommes lourdement armés lance une série d’attaques coordonnées contre différents sites de Bombay (ouest), dont la gare centrale et un restaurant touristique. Ils prennent de nombreux otages dans deux grands hôtels de luxe et un centre juif. Après 60 heures de siège, les forces de l’ordre reprennent le contrôle de la ville et mettent fin aux attaques qui font au total 166 morts, dont de nombreux touristes étrangers, et plus de 300 blessés. Neuf assaillants sont également tués.
L’Inde accuse les services de renseignement pakistanais d’avoir encouragé ces attaques attribuées au groupe islamiste pakistanais Lashkar-e-Taiba (LeT), qui dit lutter contre l’"occupation" indienne du Cachemire et les "persécutions" contre les musulmans en Inde. L’unique survivant du commando qui a admis être membre du LeT, a été condamné à la peine capitale puis exécuté fin 2012.
- 1er-3 septembre 2004 - RUSSIE: des rebelles armés pro-tchétchènes font irruption dans une école de Beslan, en Ossétie du nord, le jour de la rentrée scolaire et prennent en otages près de 1.200 personnes. Le commando réclame le retrait des troupes russes de Tchétchénie.
Après l’assaut des forces spéciales, l’opération qui sera revendiquée par le chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev, se solde par la mort de 331 personnes, dont 186 enfants, et quelque 400 blessés. 31 membres du commando sont morts, l’unique survivant est arrêté puis condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. De nombreuses questions sur la gestion de cette prise d’otages restent encore sans réponses.
- 23-26 oct 2002 - RUSSIE: un commando kamikaze tchétchène, réclamant également le retrait des forces russes de la république séparatiste, retient en otages pendant 57 heures plus de 900 personnes dans le théâtre de la Doubrovka à Moscou, menaçant de le faire exploser. L’opération s’achève par un assaut des forces spéciales qui insufflent par le système d’aération un puissant gaz neutralisant.
Sur les 130 victimes, en majorité asphyxiées, seules cinq ont été exécutées par le commando. Les 41 assaillants ont été tués, pour certains alors qu’ils étaient endormis par le gaz.(AFP)
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