Le Président Aziz participe au 42eme sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro   
27/02/2013

Photos- Sur invitation du chef de l’Etat ivoirien le président Aziz a participé mercredi 27 février aux travaux du 42 eme Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ...



... une organisation  où  la Mauritanie n’est plus membre depuis l’an 2000.

Les dirigeants de la CEDEAO  ont surtout évoqué  la guerre au Mali, où leurs troupes doivent prendre le relais de l’armée française face aux groupes jihadistes qui multiplient les actions de guérilla.
Cette réunion se tient au lendemain d’un attentat-suicide qui a fait plusieurs morts à Kidal, où sont présents soldats français et tchadiens, une attaque qui rappelle combien la situation reste délicate sur le terrain.
Les chefs  de la CEDEAO (15 pays ) tentent donc d’accélérer le déploiement de la force africaine : la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).
Plus de 5.000 soldats africains sont déjà déployés au Mali, mais ce sont surtout les 1.800 Tchadiens, qui ne font pas partie,  ni de la Misma ni de la CEDEAO  qui sont en première ligne aux côtés des Français et  ont déjà payé le prix fort avec officiellement plus 27 soldats tchadiens tués.  La Côte d’Ivoire, qui préside la Cédéao, a lancé lundi dernier un appel pressant à des financements supplémentaires.

La communauté internationale s’est engagée fin janvier sur une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire, Abidjan a affirmé que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.
La Cédéao envisage de déployer 2.000 hommes de plus que l’effectif promis de 6.000 soldats.

Mais pour de nombreux observateurs, l’armée malienne et la Misma ne sont pas pour le moment en mesure de contrôler à elles seules l’immense moitié nord du Mali.

Le Tchad a cependant affiché son impatience de voir les troupes ouest-africaines et maliennes se déployer dans le nord du Mali, le président tchadien Idriss Deby Itno a parlé sans ambages.
"L’heure n’est plus aux discours (...) mais plutôt à l’action", "l’ennemi n’attend pas", a-t-il exhorté à l’ouverture de la réunion à Yamoussoukro, devant la plupart des présidents de la région.
"Nous appelons l’état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée", a-t-il déclaré. A l’intention des soldats maliens, M. Deby a lancé, sous les applaudissements: "votre place est au front".

Le président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a cependant assuré que la région a déjà envoyé au Mali les trois quarts de l’effectif escompté de "8.000 hommes".
Mais l’essentiel de ces troupes n’est pas engagé dans les combats.
Le président ivoirien a reconnu que la Misma rencontrait des difficultés en appelant à la mobilisation des fonds promis lors d’une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier.
"La concrétisation de ces promesses de fonds constitue une priorité", a-t-il souligné, souhaitant aussi que soient mobilisées "les ressources additionnelles indispensables".

 

 

 

 

 

 


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Commentaires
melainine

2013-03-01 12:26:29

La solution c’est de demander à la mauritanie d’intervenir mais cela est possible seulement sous l’egide de l’onu car l’armée malienne est raciste

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