Les ravages de la délinquance urbaine   
24/02/2013

Les forces de défense et de sécurité qui ont réussi à juguler la menace de la criminalité transnationale (terrorisme, trafic de drogue) peinent à en faire de même avec la criminalité urbaine qui fait ravage à Nouakchott. Le jeune Amy Ould Mahfoudh a été mortellement poignardé le...



...22 février à  Toujounine,  où les lycéens  et lycéennes sont toujours à la merci de bandes sans vergogne vivant de rapines et dopées à la yamba et à l’amphétamine.

La plage de Nouakchott  est de temps à autre investie par des délinquants  qui   détroussent  leurs  victimes sous la menace d’armes blanches.   Un commerçant a été assassiné le 17 février  à Dar Naïm.  Avant un enfant fut   poignardé à mort  à "Poteau 11" et un deuxieme tué devant le lycée d’Arafat. La criminalité urbaine et la délinquance juvénile  constituent  actuellement le cauchemar des Nouakchottois  au moment où les moyens et les capacités des forces de sécurité  et de défense ont été renforcése ces dernières années. D’où l’urgence de recentrer leur rôle sur la lutte contre le grand banditisme et la délinquance. Mais de manière  professionnelle, concrête et pertinente.   Pas celle, que l’on connaît,  avec les fausses pistes, les solutions faciles,  les abus et les bavures. Les observateurs auront, à l’occasion,  noté les contre-performances des brigades de recherche de la police tout comme l’absence  de ses  fameuses brigades de répression du banditisme ( BRB) qui faisaient du bon boulot malgré leurs  méthodes expéditives. La marginalisation des policiers expérimentés  qui maitrisent  le fichier banditisme  doit être en partie responsable de la recrudescence de celui-ci. L’expérience doit être un atout et non un handicap. La manie de vouloir apporter du neuf a démontré ses limites. Les nouveaux ont-ils justement, apporté du neuf ? Et puis, faut-il continuer  à  se limiter aux dispositifs sur les grandes avenues trop éclairées,  où rien ne se passe  ainsi que  sur les patrouilles motorisées qui passent comme une comête  sans rien voir ? Pourquoi ne pas revenir aux  patrouilles à pied,  entamées après le 6 Aout 2008 et plus dissuasives ?   Ce ne sont pas les rafles nocturnes qui régleront le problème mais plutôt la connaissance des milieux et la rapidité de la réaction. Face à cette montée du crime, les medias ont annoncé que la Gendarmerie nationale a déployé des moyens  supplémentaires à Nouakchott. Mais lesquelles ?
Les  sources nous parlent de 70 gendarmes  mobilisés pour trois moughataa de Nouakchott : Toujinine, Arafat, et Dar-Naim.
Une vraie goutte d’eau dans un océan !
IOM


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